Manoir de Tonnancour | ||
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Période ou style | Nouvelle-France | |
Début construction | 1723 | |
Fin construction | 1725 | |
Propriétaire initial | René Godefroy de Tonnancour | |
Destination initiale | Résidence | |
Propriétaire actuel | Ville de Trois-Rivières | |
Destination actuelle | Galerie d'art du Parc | |
Protection | Monument historique classé le 29 mars 1966 | |
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Latitude Longitude | ||
Pays | Canada | |
Province | Québec | |
Région administrative | Mauricie | |
Municipalités du Québec | Ville de Trois-Rivières | |
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Le Manoir de Tonnancour est un édifice situé au 864, rue des Ursulines, à Trois-Rivières, région touristique de la Mauricie, au Québec. Il héberge actuellement la Galerie d'art du Parc, centre d'exposition accrédité. Il a été classé comme monument historique national en 1966 par le gouvernement du Québec.
Le Manoir de Tonnancour fut construit en 1723-1725 pour René Godefroy de Tonnancour (1669-1738) et son épouse Marguerite Ameau (1669-1749), père et mère de 10 enfants. En 1738, le manoir est passé aux mains de leur fils Louis-Joseph Godefroy de Tonnancour (1712-1784) qui épouse Mary-Ann Seamen (v1711-1746) puis Louise Carrerot (v1726 -v1776/84). Seize enfants naîtront au manoir.
De Tonnancour, père et fils, furent l’un après l’autre procureur du roi, juge, garde magasin du roi, commerçant et propriétaire de plusieurs seigneuries.
À cette époque, le manoir était une maison en pierres de deux étages, coiffée d’un toit à deux versants droits. Le bâtiment était divisé en deux : la résidence d’un côté et les magasins de l’autre. En mai 1784, un incendie endommagea sérieusement le manoir, en détruisant l’étage et les combles. Les ruines sont alors abandonnées pendant 11 ans.
Le juge Pierre-Louis Deschenaux (1759-1802) et son épouse Marie-Josephte Perreault (-1810) firent l’acquisition de la propriété en 1795 et entreprirent la reconstruction du manoir. Aux deux étages en pierres déjà existants, ils firent ajouter un troisième en bois. Ils firent également modifier les rampants des murs-pignons pour recouvrir la maison d’un toit mansardé. L’inventaire des biens de la Maison Deschenaux révèle le caractère érudit du juge, amateur d’astronomie et de mathématiques autant que de littérature et de musique. L’ampleur de sa bibliothèque (1500 volumes) en faisait l’une des plus imposantes de la ville en ce début du XIXe siècle.
En 1822, Mgr Joseph-Octave Plessis, évêque de Québec, acquiert la caserne au nom de la fabrique de la paroisse de Trois-Rivières, pour en faire un presbytère. En 1852, lorsque le curé Thomas Cooke fut élevé au rang de premier évêque de Trois-Rivières, la maison devint aussi l’évêché de Trois-Rivières. Après le décès de Mgr Cooke en 1870, Mgr Louis-F. Laflèche, son successeur, occupa la maison jusqu’en 1874 alors que l’évêché fut transféré dans le séminaire nouvellement construit.