Masdar pourra accueillir jusqu’à 50 000 habitants en 2020.
L'objectif écologique consiste à utiliser les énergies renouvelables pour un niveau zéro d’émission de gaz carbonique.
L’électricité sera générée par des panneaux photovoltaïques, et l’air conditionné sera généré via l’énergie solaire.
Une usine de désalinisation fonctionnant également à l’énergie solaire approvisionnera Masdar en eau potable, et les espaces paysagers de la cité seront arrosés par les eaux usées traitées.
Une centrale solaire de 100 mégawatts dans un premier temps pourrait ensuite passer à 500 mégawatts.
Des tramways et des systèmes de transports automatisés avec des arrêts tous les 200 mètres permettront aux habitants de se déplacer sans voiture (les voitures y seront interdites) à travers la ville.
Masdar sera équipée d'un nouveau mode de transport : le Personal Rapid Transit (PRT). Deux versions circuleront, une pour les passagers et l'autre pour les marchandises. Ce seront les seuls véhicules motorisés autorisés à circuler dans la ville.
À l'instar d'autre grandes puissances pétrolières, Abou Dabi essaye de réduire sa dépendance au pétrole et au gaz. Car les réserves pétrolières d'Abou Dabi ne tiendront plus que 150 ans.
Le Sultan Ahmed Al Jaber, directeur général du projet, désire que cette ville devienne une vitrine des énergies propres.
Lors d'un sommet sur les énergies nouvelles et renouvelables qui se tenait à Abou Dabi fin janvier 2008, il a présenté la maquette de Masdar City, conçue par le cabinet d’architectes Foster and Partners.
Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a exprimé son soutien au projet.