La méandrisation fait partie des processus dits de perturbation qui créent de nouveaux milieux, colonisés par les espèces pionnières, puis par un stade secondaire et climacique. ce phénomène contribue à l'hétérogénéité et à la diversité biologique des fleuves, rivières et ripisylves. La méandrisation est un phénomène naturel nécessaire au bon fonctionnement écologique des fleuves, qui devrait être préservé ou restauré pour répondre aux objectifs de bonne gestion de l'eau et de bon état écologique du bassin versant (Cf. Directive cadre sur l'eau en Europe), que l'écologie rétrospective peut intégrer dans les démarches de cartographie des corridors biologiques. Ces processus nécessite que la rivière puisse librement divaguer dans son lit majeur, ce qui est peu acceptable dans les contexte de propriété privée. En France les documents d'urbanismes (SCOT en particulier) peuvent désigner et protéger les zones d'évolution des cours d'eau.
Dans un contexte aride, les méandres augmentent considérablement le linéaire de végétation rivulaire | Méandres saumâtres du Delta du Sine-Saloum (Sénégal, entre la Petite-Côte et la Gambie), une région de mangroves classée Parc national en 1978 | Le méandre de Queuille (Auvergne, France) | |
Méandres du Nowitna - affluent du Yukon - en Alaska (
| Méandres et bras mort (Scandinavie) |