Capitalisation de la mesure
Le but de la capitalisation de la mesure est :
- d'inventorier toutes les données capitalisables sur la mesure (techniques, organisationnelles). Pour cela on utilise les non conformités produits, les résultats de contrôle, les anomalies processus, les résultats de réglages et d'audits, les revues de direction et de processus et les tableaux de bord ;
- d'identifier tous les seuils d'acceptation (seuils limites, objectifs) de chaque donnée : on utilise donc les gammes de fabrication, les cahiers des charges, les normes et les tableaux de bord ;
- de déterminer des méthodes d'analyse pour chaque type de données (qui le fait, fréquence, comment ?) : on reprend donc les tableaux de compétences de l'entreprise, les revues de processus et de direction, les planning prévisionnels et les instructions, procédures, méthodes ;
- de mettre en place une méthode de résolution de problème.
Les indicateurs de ce processus sont :
La mesure en physique
La mesure en sciences est l'outil permettant de décrire ce que l'on observe de façon précise et reproductible.
- On définit un étalon et on « compare » ce que l'on veut mesurer à l'étalon:
- Pour ce faire, on ne transporte évidemment pas l'étalon mais on utilise un instrument de mesure, qui est lui étalonné par rapport à l'étalon original.
- Cet appareil de mesure peut être un outil très simple, (cadran solaire, règle graduée, récipient, balance romaine, boussole), un peu plus sophistiqué, (sextant, pied à coulisse, baromètre, thermomètre, pendule), ou très sophistiqué (horloge atomique, oscilloscope numérique, télémètre laser, GPS, balance électronique).
Des problèmes particuliers se posent dans le domaine de l'infiniment grand (mesure de l'univers) et de l'infiniment petit (effets quantiques apparaissant aux échelles des atomes et nanoparticules.