Michel de Lorgeril est un cardiologue français, chercheur au CNRS. Il est l'un des pères du régime crêtois. Il a publié des ouvrages remettant en question les effets du cholestérol sur les maladies cardio-vasculaires. Il dénonce une désinformation autour des réels effets du cholestérol sur la santé. Il accuse les laboratoires pharmaceutiques d'interpréter volontairement de façon erronée les statistiques autour des maladies cardio-vasculaires pour justifier l'emploi des statines qui leur rapportent énormément d'argent.
Il existe deux théories qui mettent en cause le cholestérol dans les maladies cardio-vasculaires:
Selon Michel de Lorgeril, ces deux théories, qui se basent sur l'idée que le cholestérol serait un toxique du système cardio-vasculaire, ne reposent sur aucune donnée scientifique sérieuse. Elles sont en fait équivalentes mais, surtout, elles ne rendent pas compte de la réalité biologique qui est tout autre. Le cholestérol est une molécule-clé de la biologie, et l'élévation de son taux n'est que le marqueur d'un désordre lipidique sous-jacent. En d'autres termes, le taux de cholestérol n'est que le (mauvais) témoin d'un crime et il est absurde de vouloir à tout prix « faire baisser le cholestérol » car cela revient à supprimer le témoin d'un crime sans remédier au crime. Ainsi on peut très bien avoir un cholestérol élévé et ne jamais mourir d'une maladie du système cardio-vasculaire, ou avoir un cholestérol normal (avec ou sans statine) et faire un infarctus.
Près de 7 millions de français se voient prescrire des statines aujourd'hui et la remise en question de cet ordre établi rencontre de très grosses pressions de la part du lobby pharmaceutique qui en tire une très grande source de revenus.
Les français font deux fois moins d'infarctus que les Américains et les Anglais, tout en ayant un taux de cholestérol sanguin équivalent, voire plus élevé que ceux-ci. Ce qui contredit directement la théorie communément admise mettant en corrélation directe le taux de cholestérol sanguin avec le risque d'infarctus. C'est ce qu'on a appelé le french paradox.
Les statistiques prouvant la meilleure santé cardio-vasculaire de populations suivant un régime méditerranéen, riche en omega-3, Michel de Lorgeril demanda à ce qu'une étude indépendante soit conduite sur un groupe de malades volontaires.
Aux alentours de 1985-1987, c'est Serge Renaud qui initia cette étude visant à tester ce régime sur des patients Lyonnais volontaires et tirés rigoureusement au sort, avec pour comparaison un groupe témoin de 300 patients suivant un régime « classique ».
Un régime dit « méditerranéen » a été testé
Les résultats: