En Europe septentrionale : la ponte a lieu en juillet-août. Il n'y a qu'une seule génération par an L'éclosion n'a lieu qu'au printemps de l'année suivante, le développement larvaire n'étant achevé qu'en juillet. L'adulte (imago) émerge de sa chrysalide en juillet-août.
On peut trouver les cocons sur les branches, dans les anfractuosités de l'écorce.
Les imagos femelles sont aptères. Elles sécrètent de puissantes phéromones qui attirent les mâles qui peuvent les capter grâce à de larges antennes pectinées.
Les adultes ne se nourrissent pas. Leur vie est courte est uniquement consacrée à la reproduction de l'espèce.
(Au Royaume-Uni on considère que son cycle annuel est retardé d'un mois dans le nord (Waring et al. 2003)).
Les adultes ne mangent pas. Les chenilles se nourrissent de nombreuses plantes, dont de feuilles d'arbres et arbustes à feuillage caduc, dont feuilles de Bouleau (Betula), rosacées tels qu'aubépines (Crataegus), Prunus, Rubus.. chênes (Quercus), Saules (Salix), tamaris (Tamarix) aussi bien que d'aiguilles de pin ou d'agrumes (Citrus), ainsi que de plantes de la strate herbacée dont par exemple airelles (Vaccinium, poivre d'eau, chardons..). Elle était autrefois réputée préférer le rosier. Peut-être sa régression est elle pour partie due au développement de l'usage de pesticides (insecticides) dans les jardins et en particulier sur les rosiers. (Porter, 1997; Wagner, 2005)
Ces mêmes mâles sont occasionnellement attirés par certaines lumières (phénomène dit de pollution lumineuse) et sont actifs pendant la journée ou la nuit. Males occasionally come to light (Waring et al. , 2003).
Au Nouveau Brunswick, Canada on a noté que les mâles adultes de cette espèce sont attirés par les pièges à phéromones posés dans les forêts commerciales pour attirer un autre papillon de la même famille (Orgyia leucostigma ou « White-marked Tussock Moth »)
La chenille est considérée comme une plaie mineure (« minor forest pest ») en Amérique du Nord (Carter, 2004), et peut poser problème dans certaines villes du Royaume-Uni (Porter, 1997).
L'espèce qui serait originaire de l'Europe a gagné l'Amérique du nord et tout le paléarctique où elles est localement considérée comme gênante (source de démangeaisons)