Pagurus bernhardus - Définition

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Introduction

Bernard l'ermite ou Pagure
 Pagure
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropode
Sous-embr. Crustacés
Classe Malacostracés
Sous-classe Eumalacostracés
Super-ordre Eucarides
Ordre Decapodes
Sous-ordre Pleocyemates
Infra-ordre Anomura
Super-famille Paguroidea
Famille Paguridés
Genre Pagures
Nom binominal
Pagurus bernhardus
(Linnaeus, 1758)

Le pagure (Pagurus bernhardus), plus connu sous le nom de bernard-l'ermite (ou encore bernard-l'hermite, parfois écrit sans trait d'union) est un crustacé décapode. Son nom vient du grec « pagauros » (qui a la queue en forme de cône).

Anatomie

Le pagure est un crustacé, il est donc invertébré. Le pagure possède huit pattes, deux pinces, deux yeux. Il ressemble à un homard mais son abdomen est mou, protégé par une carapace.

Habitat

Il se trouve sur les roches humides ou le sable a travers les algues dans la zone sublittoral jusqu'à plusieurs centaines de mètres de profondeur. Il est réparti de la Baltique occidentale jusqu'à la Méditerranée.

Alimentation

Il se nourrit de divers animaux vivants ou morts tels que des vers des mollusques et d'autres crustacés mais également des résidus végétaux.

prédateurs

Ce sont surtout d'autres crustacés, quelques poissons, des loutres et phoques là où ils n'ont pas disparu, des oiseaux marins, ainsi que l'Homme.

Reproduction

La reproduction a lieu dans l'eau, la femelle ne peut engager la reproduction qu'après avoir mué. Elle pond des œufs, la larve subit différentes mues et finalement une métamorphose. La reproduction est ovipare.

Anecdotes

Il a la particularité de devoir utiliser des carapaces ou des coquilles vides pour se protéger des prédateurs. Lorsque sa croissance fait que sa carapace devient trop étroite, il en change pour une plus spacieuse. Il n'hésite pas parfois à déloger l'éventuel occupant de la coquille qu'il convoite.

Pline en parle ainsi (Hist. nat., 9, 98) : "On appelle pinnotère le plus petit de toute cette classe, exposé par suite aux mauvais traitements. Il a l’habileté de se cacher dans des coquilles d’huîtres vides, et, lorsqu’il a grandi, de déménager pour en occuper de plus spacieuses." (trad. E. de Saint-Denis) (Pinotheras vocatur minimus ex omni genere, ideo opportunus iniuriæ. Huic solertia est inanium ostrearum testis se condere, et cum adcreuerit migrare in capaciores). Voir Aristote, Hist. An. 525 b, Oppien, Halieutica, 1, 320 ; Elien, 7, 31 ; Guillaume Rondelet, 1558, p. 398 (livre XVIII, chap. 12).

Symbioses

Il est souvent surmonté d'une anémone de mer et/ou d'une éponge encroutante. Cette association présente des avantages pour chacun d'eux : l'anémone ou l'éponge profite des restes de nourriture du pagure et celui-ci trouve une excellente protection sous les tentacules urticants de l'anémone ou sous l'éponge qui n'est pas recherchée par la plupart des prédateurs. Il porte également souvent un Cnidaire anthozoaire (proche de l'anémone de mer), Calliactis parasitica, qui le protège également grâce à ses tentacules urticants et qui profite "en échange" des débris de ses repas.

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