Le problème le plus significatif des signalements de PLT consiste en ce que la grande majorité d'entre eux a été faite soit par un unique observateur soit depuis une seul point d'observation sur la Terre (soit encore les deux). La multitude des rapports de PLT affectant un même "endroit" de la Lune pourrait être présenté comme une preuve à l'appui de leur existence. Cependant, en l'absence des témoignages visuels de multiples observateurs situés en de multiples points sur Terre pour un "même" évènement, il faut les considérer avec prudence. Comme exposé ci-dessus, une hypothèse également plausible de la cause de la majorité de ces évènements serait l'atmosphère terrestre. Si un évènement pouvait être observé en deux endroits différents de la planète au même moment, cela pourrait être considéré comme une preuve contre l'hypothèse de l'origine atmosphérique.
Une tentative pour surmonter le problème des signalements des PLT ci-dessus se produisit pendant la mission Clémentine par un réseau d'astronomes amateurs. Plusieurs évènements furent rapportés, parmi lesquels quatre ont été photographiées avant et après par le vaisseau spatial. Cependant, une analyse attentive de ces images n'offre à distinguer aucune différence de ces sites. Ceci n'implique pas nécessairement que ces rapports résultaient d'erreurs observationelles, puisqu'il est possible que des dégazages sur la surface lunaire ne laissent aucune trace visible, mais cela ne constitue pas non plus une encouragement pour l'hypothèse que ce sont d'authentiques phénomènes lunaires.
Des observations sont actuellement coordonnées par l'Association of Lunar and Planetary Observers et la British Astronomical Association pour ré-observer des sites où des phénomènes lunaires transitoires qui ont été signalés dans le passé. En documentant l'aspect de ces sites avec les mêmes conditions d'éclairage et de libration, il est possible de juger si certains signalement étaient simplement dus à une fausse interprétation de ce que l'observateur a considéré comme une anomalie. De plus, avec des images digitales, il est possible de simuler la dispersion spectrale atmosphérique, le flou du seeing astronomique ou la dispersion de la lumière par notre atmosphère pour déterminer si ces phénomènes peuvent expliquer certains des rapports originaux de PLT.