Procyon minor - Définition

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Introduction

Raton laveur
de la Guadeloupe
 Procyon minor
Classification
Règne Animalia
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Super-ordre Eutheria
Ordre Carnivora
Sous-ordre Caniformia
Famille Procyonidae
Sous-famille Procyoninae
Genre Procyon
Nom binominal
Procyon minor
Miller, 1911
Statut de conservation IUCN :

EN C2b : En danger
Schéma montrant le risque d'extinction sur le classement de l'IUCN.

Le raton laveur de la Guadeloupe (Procyon minor ou Procyon lotor minor), aussi appelé racoon en Guadeloupe, serait une espèce de raton laveur, parfois considérée comme une sous-espèce du raton laveur commun.

Le racoon peut s'observer à l'état sauvage dans le Parc national de la Guadeloupe, sur l'île de Basse-Terre.

On peut admirer cet animal au parc zoologique et botanique des Mamelles (route de la traversée).

Le racoon est l'espèce symbole du parc national de la Guadeloupe mais est néanmoins une espèce qui a été introduite dans l'île au même titre que le rat ou la mangouste, ce qui est pour le moins surprenant.

Polémique sur le statut d'espèce du racoon

Il existe trois espèces attestées de raton laveur : Procyon lotor, le raton laveur commun et deux espèces plus rares : Procyon insularis sur trois îles mexicaines du Pacifique et Procyon cancrivorus en Amérique centrale et du Sud.

Il semblerait selon toutes vraisemblance que Procyon lotor ait été introduit dans plusieurs îles de la Caraïbe, donnant lieu à la description, à tort, de nouvelles espèces comme : Procyon minor en Guadeloupe, mais aussi Procyon gloveralleni, aujourd'hui éteint à la Barbade ou encore Procyon maynardi dans les Bahamas.

Aujourd'hui, elles sont généralement considéré comme la même espèce ou des sous-espèces, le racoon de la Guadeloupe est ainsi nommé Procyon lotor minor.

À la Martinique

Le racoon a été signalé pour la première fois en Martinique en 1994 et semble faire souche. Il proviendrait vraisemblablement de la Guadeloupe, mais aucune étude pour le confirmer n'a été réalisée.

Un début de réflexion est en train de s'y amorcer pour savoir s'il vaut mieux éliminer cette espèce introduite dont on ne connait les conséquences qu'elle aura sur les milieux martiniquais où la laisser s'installer comme en Guadeloupe.

  1. Bon Saint Côme, M. and M. Tanasi (1994). "Le raccon en Martinique." 14.
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