Quaero - Définition

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Organismes collaborant au programme

Le programme regroupe de grandes entreprises comme Technicolor (anciennement Thomson), avec ses filiales allemandes Thomson-Brandt GmbH et Grass Valley Germany GmbH, et France Telecom, des sociétés de taille moyenne comme Jouve et Bertin Technologies, ainsi que des PME comme Exalead, Vecsys, Vecsys Research, Synapse Développement et LTU Technologies.

Ces entreprises privées travaillent en partenariat avec des acteurs de la recherche publique tel le LIMSI-CNRS, qui coordonne les laboratoires publics, l'Inria, l’Université technique de Rhénanie-Westphalie à Aix-la-Chapelle, l'Université de Karlsruhe, l’Ircam, l’université Joseph-Fourier de Grenoble (CLIPS-IMAG), l’Irit, l’ENST, le LIPN de l'Université Paris 13 ou encore le groupe MIG de l'Inra.

La DGA et le Laboratoire national de métrologie et d'essais (LNE) participent quant à eux à l’évaluation des développements technologiques.

Le contenu sera notamment fourni par l'INA, la BnF et l'Inist.

Il est prévu que d'autres organismes européens rejoignent le consortium pendant la durée du programme.

Critiques et incompréhensions

Le journal satirique français Le Canard enchaîné a estimé que le budget du projet est ridicule par rapport à celui de Microsoft ou de Google. En pratique, le projet vient fédérer et renforcer des structures de recherche existantes au sein des organismes collaborant au programme, et devrait être comparé à des projets spécifiques de Microsoft ou de Google plutôt qu'à leur budget total de recherche.

Les critiques ont été particulièrement virulentes outre-manche : Dans le Guardian, qui reprend les critiques du Canard enchaîné, un dirigeant d'entreprise britannique du monde des moteurs de recherche est cité pour avoir écrit au journal en qualifiant le plan de « a blatant case of misguided and unnecessary nationalism » (« un cas flagrant de nationalisme malencontreux et inutile »). L'article est plus généralement critique envers le président Chirac, lui attribuant d'être plus intéressé par la défense d'une certaine vanité française, francophone et européenne, que par l'avancement global de l'Internet.

D'après l'INRIA, toutefois, ces critiques résultent en partie d'une incompréhension du projet, celui-ci n'ayant aucune vocation à devenir un moteur de recherche Européen, mais bien un projet de recherche destiné à fédérer universitaires, industriels et PME pour le développement d'outils en recherche d'information multimédia.

Résultats

Les premiers résultats accessibles au grand public ont été annoncés par la société Exalead en mars 2009. Trois démonstrations ont été mises en ligne sur les Labs d'Exalead : Miiget et Wikifier, et Voxalead, un moteur de recherche audio intégrant les technologies du LIMSI-CNRS et capable de comprendre 6 langues.

D'autres résultats sont attendus tout au long du programme, qui dure jusqu'en 2013.

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