La version originale. Définition de la notion d'objet de contenu partageables (SCO) et l'API. La responsabilité de la gestion de la communication entre le contenu et le LMS est assurée par le contenu dans un contexte d'Environnement d'Exécution
C'est la première version de production. Introduction d'un format pour définir la structure d'un cours (imsmanifest.xml). Rapidement abandonné pour la version 1.2.
La version référence de SCORM. Utilise la spécification IMS Content Packaging pour le contenu et toujours l'imsmanifest.xml pour décrire le parcours. Permet également l'utilisation des metadonnées (LOM par exemple) pour décrire le contenu. N'est plus maintenue ou soutenue par ADL. Première version avec une suite de test pour vérifier la conformité.
C'est la dernière version (4ème Edition) et surtout la plus complète. Elle intègre toujours l'utilisation de l'API, les spécifications IMS Content Packaging, l'Environnement d'Exécution. En plus de résoudre certaines ambiguïtés de la version précédente, cette version apporte deux nouveaux concepts :
Cette version dispose aussi d’une suite de test plus robuste permettant de vérifier la conformité et d'assurer une bonne interopérabilité.
C'est la prochaine version de SCORM résultat de la normalisation ISO. Cette version sera basée sur SCORM 2004 sans le Simple Sequencing.
Bien que SCORM soit une compilation qui reprend un grand nombre de standards et établit un compromis entre les différentes propositions, il demeure qu'il reste quelques lacunes en ce qui concerne les spécifications des standards par rapport aux services qui devraient être assurés par les LMS. Ainsi il manque quelques guides de bonnes pratiques en ce qui concerne la manière d'exploiter les données de tracking ou de tracing. Ainsi que d'un choix ou définition de méthodes pédagogiques à adopter. En effet il reste encore beaucoup d'efforts à fournir du côté des outils auteurs et des méthodes afin de pouvoir implémenter et proposer des contenus hautement interactifs. La plupart des LMS restant tout de même plus souvent proche des CMS (Content Management System) que de vraies approches fouillées et structurées de contenus.