Traitements
 Certains patients souffrent de troubles psychologiques liés à leur propre perception du somnambulisme, qui reste assez peu étudié et est mal connu du grand public. Les comportements violents peuvent également avoir un impact psychologique important notamment sur le couple.
 Une croyance populaire veut qu'il ne faut pas réveiller un somnambule. S'il peut être souhaitable d'éviter de le faire pour prévenir une réaction incontrôlée, il convient en revanche de surveiller le sujet, et, en tout cas, il vaut mieux le réveiller plutôt que lui permettre de se mettre en danger.
 En tant que maladie, le somnambulisme peut être traité :
      - Dans les cas simples, il faut chercher à supprimer les causes telles que le stress et éviter les exercices violents en soirée. L'activité sexuelle satisfaisante semble par contre apaiser fortement les fonctions végétatives du cerveau et donc apaiser l'intensité des crises.
- Les somnambules doivent également adapter l’environnement : dormir au rez-de-chaussée ou verrouiller la porte de leur chambre.
- Si les crises se manifestent trop souvent, les médecins peuvent prescrire des benzodiazépines, du diazepam ou du lorazepam, qui suppriment les crises en éliminant les phases du sommeil profond. Mais l’efficacité de ces benzodiazépines se limite au début du traitement, il s’ensuit un phénomène d’échappement.
- On peut aussi utiliser l’hypnose avec un thérapeute : les résultats semblent efficaces. Si des troubles psychologiques surviennent après les crises, il est préférable de consulter un médecin psychiatre.
- Dans tous les cas la méthode la plus efficace est de traiter l'individu et la cause première de son mal être.
- Des associations aident certains somnambules à trouver une activité artistique accrue pour pallier un manque affectif quand il est la cause première des crises (non vérifié).
Causes autres que génétiques
      - Dans un cadre comportemental :            - Le stress ou les tensions nerveuses : produites chez l'enfant par des histoires familiales ou des événements traumatisants, et chez les adultes par la vie active.
- Un manque ou une privation : le sujet ressent souvent de façon fondée ou non, un manque d'affection ou d'amour de la part de son entourage. Il a été constaté que les crises pouvaient pallier la privation de contacts physiques satisfaisants. Les crises permettent au cerveau de substituer cette perte ressentie et doivent donc être sérieusement prise en compte par l'entourage du somnambule. De nombreux somnambules ressentent également une privation d'expression sur le plan artistique et peuvent se sentir incompris. De nombreux artistes sont soumis à des crises somnambuliques accentuées par la prise régulière de drogues ou d'alcool.
- Les migraines (en particulier chez les femmes). On a référencé de nombreux somnambules chez les patients souffrants de migraines ophtalmiques.
 
      - Dans un cadre environnemental :            - Une maladie : il existe un lien étroit entre la fièvre et le somnambulisme. Il a été, aussi, associé à la Maladie de Gilles de la Tourette. Certaines formes de l’épilepsie ou d’énurésie peuvent également entraîner le somnambulisme.
- La puberté : le trouble chez l'enfant peut être lié aux facteurs de croissance comme la puberté.
 
      - Dans un cadre toxique :            - Certains médicaments de la classe des psychotropes sont consommés par moins de 10% des jeunes actuels. Il y a moins de consommation que chez les adultes. Les adultes utilisent plus de médicaments contre le stress, et pour dormir.