Les macro-régions de développement représentent le cadre de coordination des infrastructures régionales, ainsi que des cadres d'organisation militaire, sanitaire, académique et autres d'intérêt national, selon les règles européennes définies par Eurostat pour le niveau I de la nomenclature d'unités territoriales statistiques (NUTS).
Les régions de développement représentent le cadre de récolte de données statistiques particulières, selon les règles européennes définies par Eurostat pour le niveau II de la nomenclature d'unités territoriales statistiques (NUTS).
Les régions de développement ont été créées de manière à compter chacune environ le même nombre d'habitants. Chaque région est composée d'environ 6 judeţe, sauf la région de Bucarest-Ilfov qui est constituée de la municipalité de Bucarest et du judeţ d'Ilfov.
C'est l'équivalent roumain du département en France, pourvu d'un Préfet (Prefect) et d'un Conseil général (Consiliu judeţean) élu. Il existe 41 judeţe (judeţ au singulier, du latin judicium) qui sont des subdivisions administratives de niveau III selon la NUTS.
La capitale Bucarest compte aussi comme subdivision administrative de niveau III sans être un judeṭ. On appelle cette subdivision « municipalité de Bucarest » (municipiul Bucureşti).
La municipalité est divisée en six secteurs (sectoare) et chacun de ces secteurs possède son propre maire et une part d'autonomie locale.
La Roumanie compte 208 villes (oraş) et 103 municipalités (municipiu). La différence entre les villes et les municipalités est que les dernières sont plus développées et plus urbanisées, et en général elles ont plus de 15 000 à 20 000 habitants.
Il y a 2 825 communes, divisées en 13 092 villages. Les villages et hameaux n'ont pas d'administration individuelle, et ne sont donc pas des divisions administratives.
Ces régions historiques ont appartenu à divers États depuis le Moyen Âge (voir Histoire de la Roumanie) et les homonymies sont fréquentes. En particulier :