Le Syndicat général de l’Éducation nationale (Sgen-CFDT) regroupe, en tant que fédération de la CFDT, tous les personnels :
Le Sgen-CFDT a la particularité de rassembler dans un même syndicat tous les personnels de son domaine : enseignants titulaires ou contractuels, chercheurs, techniciens, personnels de santé, documentalistes, bibliothécaires, psychologues en orientation, personnels d'encadrement et d'administration, personnels d’éducation, emplois-jeunes...
Le Sgen-CFDT est organisé depuis 1983 en syndicats locaux (départementaux, interdépartementaux ou régionaux) sur une base géographique et intercatégorielle. Pour cette raison, il est plus exact de parler de "fédération des Sgen" que "du Sgen".
Le Sgen-CFDT publie une revue mensuelle intitulée Profession Éducation.
Le secrétaire général du Sgen-CFDT est Thierry Cadart, professeur de mathématiques.
Le Sgen-CFDT Recherche EPST est un membre du Sgen-CFDT qui concerne tous les personnels des établissements publics à caractère scientifique et technique dont le CNRS, l'INSERM, l'INRA, l'INRIA, l'INED, l'INRETS, l'Institut Pasteur et le LCPC.
Le syndicat se revendique intercatégoriel, national, décentralisé et fédéré ; dans son action, il propose de privilégier la négociation et le dialogue. Il se donne pour objectifs la défense individuelle et collective des personnels, l'information et la formation des adhérents, ainsi que l'action professionnelle et interprofessionnelle. Ses revendications, en vue de négocier des accords collectifs, visent à défendre l'éthique au travail et à peser sur les orientations de la politique Recherche.
Le Sgen a été fondé en 1937 par trois universitaires : Guy Raynaud de Lage, François Henry et Paul Vignaux. Refusant de rejoindre la CGT récemment réunifiée, les fondateurs du Sgen le font adhérer à la CFTC même si, dès l'origine, le Sgen est statutairement laïque.
Paul Vignaux et des militants du Sgen furent les principaux animateurs de la tendance Reconstruction qui revendiquait la déconfessionnalisation de la centrale chrétienne. En 1964, c'est chose faite puisque la majorité de la CFTC vote la transformation en CFDT.
Le Sgen est souvent considéré comme un laboratoire intellectuel de l'Éducation nationale. On lui doit entre autres l'invention du concept de zone d'éducation prioritaire.
Le Sgen-CFDT demeure le troisième syndicat enseignant, mais ses résultats s'effritent régulièrement. Lors des élections professionnelles de 1999, il obtient 54 736 voix dans l'enseignement primaire et secondaire (11,57%), lors du scrutin de 2002, il en réunit sur ses listes 54 346 (11,37%).
Lors des élections professionnelles de 2005, il ne remporte plus que 41 813 suffrages (9,20%). Aux CAPN, il a obtenu pour le premier degré 1 siège (maintien), pour le second degré 1 siège chez les agrégés (maintien), 2 sièges chez les certifiés (maintien), 1 siège chez les PLP (maintien), 1 siège chez les CPE (-1) et 1 siège chez les COP (-1). En 2008, il perd 127 voix et recule à 41 686 suffrages, soit 8,89%.
Dans le supérieur, il obtient un score supérieur à 15% dans tous les collèges.
Le Sgen est dirigé par des secrétaires généraux. Il compte également un président entre 1944 et 1947, l'historien et résistant Émile Coornaert (1886-1980).