Système de gestion de contenu - Définition

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Prospective

Le SGC s’inscrit dans cette évolution générale, en combinant la création de contenu avec sa gestion, son archivage, et la publication. Les systèmes les plus avancés à l’heure actuelle répondent déjà aux besoins suivants :

Gestion de versions successives et/ou concourantes

Lorsque plusieurs personnes ou entités travaillent sur un même document, elle fournit un outil qui trace les évolutions, et permet de visualiser/gérer les modifications et les éventuelles situations conflictuelles. Grâce à elle, on peut également savoir qui a apporté telle modification et quand.

Multiplication des vues

En fonction des centres d’intérêt des lecteurs, certains SGC actuels permettent de présenter un contenu de manière personnalisée tout en exploitant le même contenu original. Par exemple, une organisation fournit la même base documentaire mais des présentations différentes à ses différentes parties prenantes : pour une entreprise, ce peut être ses clients, ses fournisseurs, ses catégories de personnels, et ses actionnaires.

Travail collaboratif (groupware)

Plusieurs parties prenantes peuvent trouver avantage à travailler sur un espace commun privé, lié à une communication précise (suivi d’une relation client pour une entreprise et son fournisseur), tout en gardant une trace historique matérialisable (en général par la couleur) permettant de savoir qui a modifié quoi. Un logiciel précurseur dans le domaine a été Lotus Word Pro, dont Microsoft Word reprit plus tard cette fonction.

Multiplication des sources de contenu

Il s’agit de mutualiser les contenus de plusieurs organisations tout en présentant le contenu d’informations issues de sources différentes avec leur mise en page, comme le font les journaux qui diffusent les dépêches d’agences de presse. Ce mécanisme s’appelle généralement la syndication de site.

Commentaires devenant eux-mêmes sources d'information

La plupart des projets CMS libres fonctionnant sur le Web proposent de créer des forums associés aux articles pour laisser les visiteurs réagir. Ils sont la base du succès des sites de nouvelles en fil. On a pu constater sur des sites comme Slashdot que les commentaires des lecteurs apportaient eux-mêmes une valeur ajoutée à l’information, la scindant en deux blocs :

  • L’information institutionnelle, qui apporte ce qui peut être émis par une source dite de confiance ;
  • L’information officieuse qui, par un mécanisme de retour, permet d’obtenir : la validation, la correction, la discussion d’une information, et son enrichissement par tout lecteur.

Le commentaire fait évoluer les outils logiciels d’édition (destinés à la simple diffusion d’information) vers des outils de communication. En effet, la communication est bilatérale, à la différence de l’information, unilatérale.

Ceci est probablement la plus grande évolution qui implique un changement profond de notre façon de considérer le partage de la connaissance et d’appréhender le web. En effet, d’un côté le diffuseur d’information, en proposant un forum de réactions, prend les risques inhérents à l’expression publique (juridiques et rédactionnels) et, de l’autre, l’utilisateur prend le risque de la modification/suppression de son contenu par les auteurs du site.

Il est certain qu’il pourrait être décidé que seules les personnes utilisant la signature électronique puissent réagir afin que tous soient responsables de leurs dires, mais qu’advient-il alors de l’anonymat qui permet la liberté de parole ? Il est probable que les personnes devront se baser sur la confiance qu’ils ont dans l’éthique des éditeurs, et les éditeurs espérer que la loi ne les tienne pas pour responsables en toutes circonstances des propos des lecteurs.

L'amélioration qualitative se poursuit

Ces logiciels ont énormément amélioré leurs qualités :

  • La sécurité informatique, en particulier pour empêcher la prise de contrôle par des tiers, est désormais correcte voire excellente (prise en charge native de SSL, voire Kerberos) ;
  • La qualité du code (PHP, Python, PERL…) : il est de mieux en mieux indenté, commenté (donc plus clair), ce qui favorise l’identification des bugs et l’amélioration par la communauté ;
  • La qualité des documents informatiques publiés, la qualité du code HTML, JavaScript etc., le respect des normes ainsi que l’ergonomie.

La mise en conformité au standard XHTML et l’actualisation des méthodes de programmation des concepteurs avec des méthodes telles que l’Extreme programming ont permis une nette amélioration de la qualité des systèmes de gestion de contenu.

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