Abbaye Notre-Dame de Fontaine-Guérard - Définition

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Liste des abbesses de Fontaine-Guérard

1253 1256 Ida de Meulan
1256 1260 Ada
1260 ? Pétronille 1re (Péronnelle de Mauvoisine)
? 1287 Aveline de Mansigny
1288 1332 Ada II de Crèvecœur
1333 ? Clémence Jacob
? ? Eustachie
? ? Pétronille II de Villequier
? ? Jeanne I de la Treille
? 1447 Pétronille III de Maromme
1447 1457 Oelicie de Villiers
1457 1461 Jeanne II Dumont
1461 1463 Jeanne III Collin
1463 1496 Marguerite Marguerin
1496 1540 Élisabeth I de Maromme (elle abdiqua)
1540 1557 Marie-Maurice de Meudon
1557 1564 Angélique Cruchon
1564 1578 Catherine Le Moine
1578 1598 Marie II Quesnel
1598 1619 Marie III de Roncherolles
1619 1661 Élisabeth II de Maromme
1661 1672 Charlotte de Bigard de la Londe
1672 1719 Marie-Madeleine Le Cordier du Troncq
1719 1759 Marie-Madeleine II du Tôt de Beaunay
1759 1777 Anne Joubert de la Bastide du Château-Morand
1777 1789 Marie Madeleine du Bosc

Description des bâtiments

Église abbatiale
Le dortoir des moniales
La salle capitulaire
Salle capitulaire
Scriptorium
Chapelle Saint-Michel

Comme toute église abbatiale de moniales, celle de Fontaine-Guérard est un simple vaisseau rectangulaire de 30 m par 7,30 m de large, des plus simples, terminé, selon l’usage habituel chez les cisterciens, par un chevet plat éclairé d’un triplet. L’église est éclairée par des baies à lancette, de moindre dimension au sud qu’au nord à cause de l’implantation du comble de la galerie du cloître.

La voûte de la nef a disparu. Cependant, l’examen de l’implantation des culots qui, de part et d’autre de l’édifice, recevaient les retombées de la voûte, montre à l’évidence, par leur différence de niveau, qu’il s’agissait d’une voûte sexpartite.

  • Le dortoir

Situé à l’étage du bâtiment des moniales, l’accès au dortoir s’effectue par l’escalier menant depuis le cloître. La charpente comporte encore un certain nombre d’éléments très anciens, surtout vers le sud. Mais au temps des moniales, un plafond couvrait l’ensemble des cellules disposées de chaque côté du couloir central. Le dortoir est éclairé sur les côtés par des baies étroites. Chaque ouverture correspondait à une cellule.

  • La salle capitulaire

Élégante et harmonieuse, la salle capitulaire de Fontaine-Guérard est considérée par les spécialistes comme l’un des plus beaux exemples d’architecture gothique anglo-normande. L’espace intérieur est divisé en neuf travées par quatre colonnes monolithiques qui reçoivent sur leurs chapiteaux les départs des voûtes quadripartites. Les clés de voûte sont ornées de feuillage ; cependant l’une d’elles montre une chouette entourée de deux petits oiseaux.

  • La salle de travail

Dans les abbayes de femmes, la salle de travail sert d’ouvroir, atelier spécialisé dans les travaux de couture et de broderie. D’un décor plus simple que celui de la salle capitulaire, la salle des moniales comporte une colonnade centrale la divisant en deux nefs voûtées d’ogives, de quatre travées, avec des chapiteaux à tailloir octogonal. On remarquera que, le long des parois, les retombées de la voûte sont reçues ici par de simples culots à crochets. Sur les murs et sur les voûtes, il y a quelques traces de peintures d’origine en excellent état et qui n’ont jamais été restaurées.

  • Le cellier et les caves

Le cellier, datant de 1135, a été construit lors de l’installation du prieuré et a été conservé lors de la construction de l’abbaye. Face à la source, on pénètre dans une vaste salle rectangulaire sur laquelle se branche une galerie étroite voûtée en plein-cintre, qui s’insinue profondément sous la colline jusqu’à 30 m. Les 14 alvéoles creusées de chaque côté étaient destinées à entreposer le vin.

  • La chapelle Saint-Michel

Au-dessus du cellier, l’étage est occupé par une chapelle sous le titre de saint Michel. Cette chapelle comportant des modifications du début du XVe siècle (contrefort à triple glacis, ouverture de type flamboyant), a succédé à la chapelle primitive, conservée après la fondation de l’église abbatiale. Ces travaux sont dus à Guillaume de Léon, époux de Marie de Ferrière, en expiation du meurtre de sa femme.

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