Ancistrus - Définition

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Les Ancistrus en aquarium

L'Ancistrus le plus répandu en aquarium est l'Ancistrus "commun" (voir hybridation). Les descriptions qui suivent s'entendent pour cette variété.

Maintenance

En aquarium, les Ancistrus sont des poissons territoriaux, et le nombre maximal de mâles dans un même bac doit être calculé en fonction de la surface au sol de celui-ci. Le bac devra être bien agencé, et offrir suffisamment de roches, racines, plantes et éléments de décors pour servir de points de repère à l'établissement des territoires. 100L (80 x 30 cm) devrait constituer le strict minimum pour la maintenance d'un individu seul. On recommandera préférentiellement 120L (100 x 30 cm) pour le maintien d'un couple, ou d'un trio (un mâle et deux femelles)

Bien qu'il s'agisse d'une espèce robuste, à même de supporter de nombreuses variations de paramètres, il est recommandé de maintenir cette espèce dans une eau douce, et légèrement acide (gamme de pH : 6,2 à 6,8). Les Ancistrus faisant partie des espèces très polluantes, on prévoira un brassage important (de l'ordre de cinq fois la capacité du bac, par heure). La plage de température optimale se situe entre 24 et 27°C

Reproduction

Les Ancistrus présentent généralement un dimorphisme sexuel assez caractéristiques : les excroissance sur la tête des mâles adultes sont très développées, et ramifiées. Elles se répartissent autour de la bouche, et sur une ligne le long du front. Chez la plupart des espèces, les femelles portent également des excroissances similaires, mais nettement moins développées. Elles ne sont jamais ramifiées, et ne sont présentes qu'autour de la bouche. Elles sont absentes du front. Habituellement, le mâle est également plus grand et plus trapu que la femelle.

Les Ancistrus font partie des espèces ovipares les plus faciles à reproduire en aquarium. Ce sont des pondeurs sur substrat cachés : le mâle recherche, occupe et défend une anfractuosité, qu'on aura pris soin de lui ménager au préalable, sous forme de grotte, roches, racines, demi noix de coco renversée, pot de fleur renversé, ou tube de ponte. Une fois parvenus à maturité, si la nourriture est abondante, saine et variée, et la qualité de l'eau acceptable (dureté, pH, température), le couple pondra régulièrement. Un apport d'eau légèrement plus douce, et une élévation de la température peut également déclencher le frai, en simulant la saison des pluies. La femelle pond habituellement une grappe d'une soixantaine d'oeufs, qui sont ensuite fécondés par le mâle. Le mâle va ensuite veiller sur le frai, en le ventilant et en le protégeant contre les prédateurs. A la naissance, les jeunes se nourrissent au moyen de leur vésicule vitelline. Quand celle-ci se résorbe, au bout de quelques jours, ils deviennent autonomes, et doivent à se moment là recevoir une alimentation adaptée (aliments très fins, sous forme de comprimés réduits en poudre, par exemple).

Dans un volume suffisant, le mâle peut défendre plusieurs crevasses, où il se reproduira alternativement avec plusieurs femelles. Il est ainsi possible d'accoupler deux à trois femelles par bac avec un même mâle. On évitera la cohabitation entre plusieurs mâles, qui, en raison du caractère territorial de l'espèce, pourrait trouver une issue tragique.

Bibliographie

  • Kner, 1854 : Die Hypostomiden. Zweite Hauptgruppe der Familie der Panzerfische. (Loricata vel Goniodontes). Denkschriften der Mathematisch-Naturwissenschaftlichen Classe der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften in Wien, vol. 7, p. 251-286.
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