Un grand nombre d'espèces d'aquarium sont des espèces grégaires, et doivent être maintenues en banc. Les paramètres de l'aquarium, notamment la capacité du bac (volume, et dimension de façade), devront être étudiés et adaptés de manière à pouvoir accueillir au moins une dizaine d'individus de la même espèce.
En l'absence de congénères, ces poissons sont facilement sujets au stress, et, ainsi fragilisés, une cible potentielle pour un grand nombre de pathologies.
En aquarium d'eau de mer, peu d'espèces peuvent être maintenues en banc, même si elles adoptent cette configuration dans la nature : en dehors des espèces de petites taille, vivant en harems (Anthias, Pseudochromis...), la plupart des grandes espèces, qui forment à l'état sauvage de vastes bancs révèlent en aquarium un comportement de forte agressivité intraspécifique, à mettre sur le compte de la difficulté à reconstituer les volumes adéquats au maintien de ces espèces : poissons-chirurgiens (Acanthurus et genres apparentés), balistes...
De nombreuses espèces parmi les plus pêchées au monde sont des espèces grégaires : anchois, lieu, hareng, listao, maquereau, morue, thon...
Les bancs de poissons constituent ainsi une ressource très importante, car ils rassemblent en un seul point un nombre d'individus très important, dans un milieu par ailleurs très dilué. Cette ressource vulnérable est cependant menacée par l'intensification de la pêche industrielle et les nouvelles techniques (sonar et autres) : la plupart des prélèvement éradiquent la totalité ou presque des individus d'un banc, présentant un risque à court terme pour la survie des espèces.
La plupart des espèces grégaires concernées par cette pêche intensive sont aujourd'hui menacées par cette pratique, à plus ou moins court terme.
L'élevage des espèces hauturières, comme le thon, proposée comme une alternative à ces captures sauvages, pose également des problèmes d'ordre économique, mais aussi écologique, en raison de la pollution engendrée.