Dans la nature, la variété ericifolia se rencontre sur des sols acides dérivés du grès, soit dans des landes élevées dans une bande de deux kilomètres le long du littoral autour du bassin de Sydney, depuis Collaroy jusqu'à Jervis Bay vers le sud, soit sur des sols de grès élevés dans des zones montagneuses telles que les Montagnes bleues ou la chaîne de Budawang. Ces landes sont souvent humides, du fait de la présence d'eaux souterraines, et peuvent même être carrément marécageuses. Elle peut former des fourrés épais en compagnie de Hakea teretifolia (Dagger Hakea) et de Allocasuarina distyla (Scrub She-oak). Parmi les autres plantes associées figurent Leptospermum laevigatum (Coast Tea-tree) et des espèces de plus petite taille telles que Woollsia pungens. Les inflorescences sont une marque caractéristique des randonnées automnales dans les zones sableuses, telles que la Kings Tableland walk dans les Blue Mountains, et la Jennifer Street Boardwalk à Little Bay et dans le Royal National Park.
La sous-espèce septentrionale macrantha se trouve dans deux zones distinctes sur la côte à l'extrême nord des Nouvelle-Galles-du-Sud ; la première s'étend depuis Crowdy Bay sur la Mid North Coast jusqu'au Parc national de Hat Head au nord de Port Macquarie, et la deuxième depuis le parc national de Yuraygir jusqu'à Kingscliff vers le nord, juste au sud de la frontière du Queensland. Cette variété est plus strictement côtière, la plupart des peuplements se trouvant à moins de deux kilomètres de la côte, mais peut aussi se trouver dans des zones marécageuses. Elle peut être associée à Banksia oblongifolia.
Les premiers spécimens de Banksia ericifolia ont été récoltés à Botany Bay le 29 avril 1770 par Joseph Banks et Daniel Solander, naturalistes à bord de l'Endeavour lors du premier voyage du lieutenant (qui devint capitaine plus tard) James Cook dans l'océan Pacifique. La publication de l'espèce n'eut lieu cependant qu'en avril 1782, date à laquelle Linné le Jeune décrivit les quatre premières espèces de Banksia dans son Supplementum Plantarum. Linné différencia les espèces selon la forme des feuilles et les désigna selon ce critère. Ainsi l'espèce dont les feuilles rappelaient celles de la bruyère (classée à l'époque dans le genre Erica) reçu le nom spécifique ericaefolia, du latin erica, la bruyère, et folium, la feuille. Le nom binomial de l'espèce est par conséquent Banksia ericifolia L.f..
Le botaniste anglais Richard Salisbury décrivit cette plante en 1796 sous le nom de Banksia phylicaefolia, nom qui ne fut pas retenu par la suite. Alors que de nombreuses espèces ont subi beaucoup de changement taxonomiques au cours des 200 ans suivants, Banksia ericifolia en tant que concept d'espèce est resté inchangée jusqu'à ce que la forme septentrionale soit publiée en 1996 comme un taxon distinct, macrantha. Alf Salkin, botaniste amateur récent, avait noté ces différences dans sa thèse et donné à cette forme le nom infraspécifique provisoire, microphylla. Il releva aussi des différences dans les populations des Montagnes bleues et pensa qu'il devait exister trois formes distinctes au total, dont une pouvait être un hybride avec Banksia spinulosa var. cunninghamii.
Deux formes géographiquement dissociées sont reconnues :
En 1992, cette plante a été adoptée comme plante officielle de la ville de Sydney, et on peut la voir parfois dans les plates-bandes et parcs publics de la ville. Elle est connue sous le nom de wadanggari chez les populations locales Darug et Eora du bassin de Sydney.