Le caractère fermé des activités, l'incommunicabilité des expériences vécues, ainsi que l'attitude parfois condescendante de "ceux qui savent" sont propices à la désinformation. Il existe donc de nombreuses rumeurs au sujet du baptême, quelle que soit la faculté concernée. Nombreux sont ceux qui pensent que les étudiants baptisés font une forte séparation entre les baptisés et les non-baptisés. En réalité, cela dépend des cercles. En effet, si dans certains cercles, les non-baptisés (appelés "chroniques" ou "fossiles") sont toujours les bienvenus, d'autres cercles maintiennent la fermeture des guindailles aux non-baptisés.
Pour les opposants au baptême, celui-ci est l'occasion de nombreuses humiliations des bleus de la part de leurs aînés. L'obligation (souvent tacite) de s'enivrer et le non-respect de la dignité humaine sont souvent pointés du doigt. Certains débordements survenus lors de baptêmes sont fréquemment utilisés comme argument par les opposants aux folklore estudiantin ; le relatif secret entourant les activités implique la question « Si le baptême est parfaitement correct, pourquoi ce secret ? » (en d'autres termes : « Qu'y a-t-il à cacher ? »).
L'influence que peut avoir le baptême sur la poursuite des études est aussi dénoncée : comment peut-on entamer correctement des études universitaires par environ un mois d'activités éthyliques et fatigantes, empêchant le bleu de suivre normalement les cours ? A l'inverse, quelles sont les chances pour un 'Fossile' de finir des études dans une faculté ou un institut où la grande majorité des étudiants et enseignants ont été baptisés ?
Des thèmes récurrents traversent les activités de baptême :