En arithmétique, une base désigne la valeur dont les puissances successives interviennent dans l'écriture des nombres dans la numération N-adique, ces puissances définissant l'ordre de grandeur de chacune des positions occupées par les chiffres composant tout nombre. Par commodité, on utilise usuellement, pour les bases entières à partir de deux, un nombre de chiffres égal à la base. En effet, l'écriture d'un nombre en base N à l'aide de N chiffres allant de 0 à N-1 correspond à son développement en base N.
Numérations selon les cultures | |
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Numération arabo-indienne | |
arabe khmer indienne | mongole thaï |
Numérations à l’origine chinoise | |
chinoise japonaise | à bâtons suzhou |
Numérations alphabétiques | |
arménienne cyrillique d'Âryabhata éthiopienne | hébraïque grecque tchouvache |
Autres systèmes : | |
attique brahmi champs d'urnes égyptienne étrusque | forestière inuite maya mésopotamienne romaine |
Notations positionnelles par base | |
Décimal (10) | |
2, 4, 8, 16, 32, 64 | |
1, 3, 6, 9, 12, 20, 24, 30, 36, 60, plus… | |
Certaines bases sont couramment employées :
De nombreuses bases sont, et ont été, aussi utilisées par différents peuples ; consulter Numération pour plus de détails.
Remarque : bien que peu utilisée, la base 30 a l'intérêt de pouvoir exprimer le résultat de la majorité des petites fractions (de la forme 2n.3p.5q) sans utiliser un nombre infini de chiffres après la virgule. La base 60 le permet également mais avec deux fois plus de chiffres différents, ce qui empêche d'utiliser les 10 chiffres et les 26 lettres pour représenter tous les chiffres.
Pour n'importe quelle base, on a l'habitude de l'indiquer en indice du nombre. Par exemple 1001112 pour le nombre 100111 en base 2, ou encore 1728 pour le nombre 172 en base 8.
En plus de cette notation, il en existe d'autres, notamment employées en informatique.
Préfixe | Exemple | Langages |
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0x | 0xAE4F | C, C++, Java |
$ | $AE4F | Pascal |
&h | &hAE4F | Basic |