Pour les bases jusqu'à 10 inclus, on utilise les chiffres 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9.
Au-delà, on utilise les lettres. Par exemple, pour la base 16, les symboles utilisés sont 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F.
L'usage du zéro positionnel est une convention pratique et élégante, mais non nécessaire pour représenter les entiers naturels, comme l'illustre le système décimal sans zéro. Il est, par contre, indispensable pour généraliser l'écriture positionnelle aux nombres fractionnaires.
N:=NombreAConvertir D:=0 I:=1 SI BaseDeDepart < 2 OU BaseDeDepart > 10 OU BaseDArrivee < 2 OU BaseDArrivee > 10 ALORS-FAIRE RENVOYER "Avec ce pseudo-code, les 2 bases doivent être comprises ici entre 2 et 10" STOP SINON-FAIRE TANT QUE N<>0 FAIRE: D:= D + I*(N mod BaseDArrivee) N:= N / BaseDArrivee I:= I*BaseDeDepart RENVOYER FIN-du-test-SI (avec l'instruction SINON) concernant les 2 bases
Avec "/" une division entiere (ex : 3/2=1), BaseDeDepart la base de NombreDeDepart et BaseDArrivee la base voulue.
Un nombre dans une base n donnée s'écrit sous la forme d'additions des puissances successives de cette base.
Lorsqu'on veut passer d'une base à une autre, on utilisera 2 méthodes (algorithmes) suivant que l'on sait calculer dans la base de départ ou dans la base d'arrivée.
Si on sait calculer dans la base de départ, des divisions entières successives par la base donneront en reste les chiffres du résultat, en commençant par les unités. Plus précisément :
q0: = n (le nombre à convertir) ; i: = 0;
tant que qi > 0 faire
les ri sont les chiffres du nombre converti, en partant des unités.
Si on sait calculer dans la base d'arrivée, on évalue le polynôme (en représentant les coefficients et la base de départ dans la base d'arrivée). La méthode de Horner est généralement utilisée :
v: = cn ; i: = n;
pour i:=n-1 a 0 faire v: = v * b + ci ;
v est le nombre dans la base d'arrivée.
Si on ne sait calculer ni dans la base de départ ni dans celle d'arrivée, on passe par une base intermédiaire où l'on sait calculer.
Si la base d'arrivée est une puissance de la base de départ (exemple : de la base 2 à la base 16), on peut convertir groupes de chiffres à chiffre, localement et directement.
On peut également employer des bases :
Un système numérique de base 2N ou 2N+1 peut également être doté des 2N+1 chiffres signés N, ..., 2, 1, 0, 1, 2, ..., N. On parle alors de système balancé.