Basilique Notre-Dame d'Espérance | |||
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Latitude Longitude | |||
Pays | France | ||
Région | Champagne-Ardenne | ||
Département | Ardennes | ||
Ville | Charleville-Mézières | ||
Culte | Catholique romain | ||
Type | Église paroissiale | ||
Rattaché à | Archidiocèse de Reims | ||
Début de la construction | XVe siècle | ||
Fin des travaux | XVIIe siècle | ||
Style(s) dominant(s) | Gothique flamboyant | ||
Protection | Monument historique | ||
Localisation | |||
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La basilique Notre-Dame d'Espérance est située à Charleville-Mézières, dans le département des Ardennes. Cette église de style gothique, bâtie à partir de 1499, est éclairée par une étonnante parure de vitraux modernes réalisés entre 1955 et 1980 sur les cartons du peintre René Dürrbach.
La plus ancienne mention de l'église date de 1156 avec la construction d'une chapelle castrale. Puis en 1267 est édifiée la première église paroissiale en remplacement de la chapelle.
Le cardinal Guillaume Briçonnet donne le 27 mai 1498 au curé de Mézières, Jean Civelli, des indulgences pour ceux qui contribueraient à la reconstruction de l'église devenue trop petite.
La construction de l'église actuelle débute par la pose de la première pierre le 25 avril 1499. L'ancienne église est détruite au fur et à mesure de l'avancement des travaux.
Les comptes de la fabrique permettent de donner les différentes dates repères de la construction de l'église :
Les maîtres d'oeuvre cités sont :
Le peintre et sculpteur René Dürrbach qui vient de terminer les vitraux de l'église d'Épenoy (Doubs) reçoit la commande des vitraux de la basilique.
Entre 1954 et 1979 sont réalisés 62 vitraux et 6 occulis, soit une surface de 1000 m2.
La réalisation a d'abord été confiée au maître verrier André Seurre de Besançon sur des cartons du peintre et sculpteur René Dürrbach, entre 1961 et 1973. Le premier et second registres ont été montés par l'entreprise Jean Lanfranchi, de Prix-lès-Mézières. Les vitraux du second registre sont réalisés par Jacqueline Nicol qui a succédé à André Seurre.
L'ensemble des verrières est inauguré le 6 mai 1979.
Le premier registre donne des représentations abstraites des grands thèmes du cycles de la Vierge et de son Fils.
Le registre haut dans la nef est une illustration des principaux noms donnés à la Vierge dans la tradition chrétienne. Dans le chœur René Dürrbach peint son couronnement.
René Dürrbach considérait que cet ensemble de vitraux était son œuvre majeure car, disait-il, "elle n'était pas spéculative". Les vitraux n'illustrent pas des scènes bibliques comme ceux du moyen âge. René Dürrbach s'est inspiré d'un poème d'Henri Giriat, "Ave Eva", invoquant Notre-Dame d'Espérance et la Vierge Noire. L'abstraction des représentations ne permet une lecture immédiate. La vibration de la lumière à travers les vitraux suivant les heures du jour est une invitation à entrer dans l'hamonie du monde sensible.
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