La floraison s’étale de fin juin à début octobre.
Le fruit est une capsule brune de 5-9 mm de long.
Cette essence contient des molécules toxiques (aucubine en particulier) qui explique que ses feuilles, son écorce et ses racines ne sont pas mangées par la plupart des espèces autochtones là où il a été introduit).
On a trouvé au milieu des années 1990 une nouvelle toxine (methylène quinone diterpène) dans les racines de cette espèce.
Les analyses phytochimiques d’espèces de Buddleja ont aussi montré la présence de flavonoïdes, d’iridoïdes (d’aucubine et de ses dérivés, et de buddlédines), de sesquiterpénoïdes, de phényléthanoïdes et de lignanes. À partir de la racine de Buddleja davidii, il a été isolé 13 glycosides de phényléthanoïdes, un glycoside d’iridoïde et 4 complexes de glycosides d’iridoïde-lignane.
La toxicité pour les poissons du Buddleia davidii a été confirmée par l’isolation des buddlédines A, B et C, dans l’écorce de la racine. L’activité antifongique significative des extraits de B. davidii est due à la buddlédine A.
Le buddleia du père David est devenu une espèce invasive en de nombreux endroits. Le caractère éventuellement plus ou moins envahissant de B. albiflora ne semble pas avoir fait l'objet d'études approfondies. Il semble prudent de contrôler sa culture dans les jardins. Il peut par exemple être remplacé par le lilas.