Château de Chambonneau - | |
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Nom local | château de Camboniac |
Période ou style | médiéval et Renaissance |
Type | château militaire et civil |
Début construction | XIVe siècle |
Fin construction | XVIIe siècle |
Propriétaire initial | Frottier de Melzéard - Frottier de Chambonneau |
Destination initiale | château-fort |
Propriétaire actuel | Famille de Beaucorps-Crequy - Lozouet de Beaucorps-Créquy |
Destination actuelle | résidence |
Protection | inscrit MH 12 février 1964 |
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Latitude Longitude | |
Pays | France |
Région historique | Poitou |
Subdivision administrative | Poitou-Charentes |
Subdivision administrative | département de la Vienne |
Commune française | Gizay |
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Le château fort de Chambonneau est situé dans la Vienne, sur la commune de Gizay.
Il est construit au pied d'une colline, auprès du Miosson (rivière qui se jette dans le Clain).
Son premier état date de Philippe VI, au début du XIVe siècle.
Deux hypothèses coexistent pour expliquer l'origine du toponyme du château : généralement, les noms de lieux en Chambon, Chambonneau, viennent du radical gaulois Xambo, qui veut dire courbure de rivière. Ce nom est souvent réinterprété comme signifiant champ bon ; c'est peut-être ainsi qu'il a longtemps été compris, désignant une terre alluviale mais dans ce cas particulier, l'absence de courbure de la rivière alliée à d'autres sources conservées dans les archives familiales des propriétaires du château et à la Bibliothèque Mazarine, ainsi que le dictionnaire topographique de la Vienne, indiquent une forme ancienne en camboniac et campus bonac, c'est-à-dire le camp bon (en bas-latin de pays d'oc), chargé de surveiller les environs approximativement entre 275 et 510.
Sous Louis XI, les temps plus calmes permirent d'entreprendre des travaux afin de rendre le château plus confortable : la courtine et les tours furent abattues du côté ouest, le donjon et les tours du châtelet diminuées de hauteur, et des logis construits de manière symétrique de chaque côté du châtelet.
Au XVIe siècle, le domaine fit l'objet par édit royal de la première vente aux enchères du Poitou. Son propriétaire s'était en effet endetté au jeu. Le nouveau propriétaire fit construire deux fermes en L en avant du château, avec aux angles les deux pigeonniers, contenant plus de 4000 boulins. Le pigeonnier sud possède encore son échelle tournante datant d'Henri IV. Furent également ajoutés à cette époque une chapelle et un nouveau corps de logis en prolongement des précédents sur le côté sud.
Sous le Premier Empire (1810), le château fut racheté par Monsieur de La Chaslerie, ancêtre en ligne maternelle du comte de Beaucorps-Créquy (Famille de Créquy). Les deux tours du châtelet, déjà sérieusement réduites en hauteur, ont été définitivement arasées en 1953, afin de laisser le passage à la voiture de la châtelaine.
Illustration filmée : Émission « La Carte Au Trésor » diffusée sur France 3 le 6 juillet 2009.