En 1994, dans l'incapacité de renégocier les échéances de ses prêts, Commodore International, basé dans le paradis fiscal des Bahamas, annonça qu'il fermait ses portes. La liquidation de ses filiales nationales dura des mois du fait de la structure indépendante de celles-ci. Seule Commodore UK (Grande-Bretagne) réalisait des profits.
Le 20 avril 1995, un an plus tard, les stocks et brevets de Commodore furent vendus à la société allemande ESCOM pour une somme de 10 à 12.5 millions de dollars. À l'été 1996, ESCOM elle aussi devait cesser ses activités, et ainsi mettre un terme à l'aventure Commodore.
Pour tenter d'exploiter le filon du C64, et notamment son immense logithèque, Commodore tenta de perpétuer cette gamme en vendant des versions à l'électronique plus intégrée, donc moins coûteuses (C64 Aldi en 1987, C64G en 1989). L'ouverture des frontières en Europe de l'Est put redonner, via le marché allemand, une seconde jeunesse à la machine à court terme. Dans le même temps, la gamme Amiga descendit rapidement en gamme. C'est pourquoi un projet de C65, ou C64 DX, qui devait incorporer un lecteur de disquettes mais restait un 8 bits, fut abandonnée dès 1991.
Au CeBIT de Hanovre en 2007, la marque Commodore a été introduite, avec une gamme de PC haut de gamme destinés aux passionnés de jeux vidéos.