Copepoda - Définition

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Étymologie

Milne Edwards les a ainsi nommés en 1830 en raison de la pièce squelettique dite copula qui relie la base des deux éléments de chaque paire des pattes thoraciques natatoires. C'est elle qui permet le battement synchrone de ces pattes.

Importance fonctionnelle

Ils jouent alors un rôle important, dans le réseau trophique et les équilibres écologiques (en limitant les pullulations de protistes et d'algues unicellulaires).
Ils entretiennent le micromélange des couches d'eau (par le battement incessant de leurs pattes thoraciques natatoires.

La larve sortant de l'oeuf est dite nauplie ou nauplius

Parasitisme et interactions durables

De nombreux copépodes sont devenus parasites d'espèces appartenant à presque tous les groupes animaux marins (des petits spongiaires aux plus grands cétacés. Parfois leur cycle parasitaire passe par plusieurs hôtes, par exemple chez les Penellidae. Les modes parasitaires sont :

  • Le commensalisme, le copépode se nourrit alors des débris alimentaires de l'hôte (ex : quelques uns se trouvent sur des échinodermes ; d'autres sont ascidicoles ; d'autres s'accrochent au panache pseudo-branchial d'annélides polychètes ;
  • Un parasitisme protélien : le nauplie est parasite, mais l'adulte non (ex : famille des Monstrillidae) ;
  • L'Ectoparasitisme (Parasite externe) : le copépode se fixe sur le tégument de l'hôte, par des crochets et/ou ventouses et pompe le sang, la lymphe ou les liquides physiologiques au moyen d'une trompe suceuse ou piqueuse ; c'est le cas des familles des Caligidae et Cecropidae. Parfois le copépode vit dans la cavité branchiale de poissons : Clavella, Chondracanthus , Hatschekia ; voire dans le tube digestif d'un coquillage (Mytilicola) ;
  • Un Parasitisme semi-externe : la tête s'enfonce dans les tissus de l'hôte, ne laissant apparaître que l'arrière du corps ; c'est le cas des Sphyrions dont le corps peut être effilé comme un harpon (adaptation supposée lui permettre de résister aux courants, comme chez le Lernaeenicus, parfois la partie émergente du corps est recroquevillée comme chez les Lernaea qui parasitent la cavité branchiale de poissons;
  • L'Endoparasitisme : le copépode vit alors fixé dans un organe creux, voire dans un organe plein de l'hôte.
    Ces parasites peuvent avoir perdu certains de leurs organes devenus inutiles. Certains sont devenus hermaphrodites comme le Xenocoeloma qui est un endoparasite de d'annélides Polychètes du genre Polycirrus.

Classification classique

Parmi environ 10 000 espèces connues, on distingue :

  • sous-classe Copepoda
    • infra-classe Neocopepoda Huys & Boxshall, 1991
      • super-ordre Gymnoplea Giesbrecht, 1882
        • ordre Calanoida G. O. Sars, 1903
      • super-ordre Podoplea Giesbrecht, 1882
        • ordre Cyclopoida Burmeister, 1834
        • ordre Gelyelloida Huys, 1988
        • ordre Harpacticoida G. O. Sars, 1903
        • ordre Misophrioida Gurney, 1933
        • ordre Monstrilloida Sars, 1901
        • ordre Mormonilloida Boxshall, 1979
        • ordre Poecilostomatoida Thorell, 1859
        • ordre Siphonostomatoida Thorell, 1859
    • infra-classe Progymnoplea Lang, 1948
      • ordre Platycopioida Fosshagen, 1985
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