En 1959, Corentin Lous Kervran imagine que plusieurs anomalies s'expliqueraient par les transmutations biologiques, mais il ne s'attribue pas cette découverte et l'exprime ainsi : "l'aspect de la matière que nous avons mis en évidence en 1959." (PB p 13)
Kervran explique le résultat de certaines observations par la fusion ou la fission d’atomes, sans radioactivité détectable, pour des êtres vivants ou en géologie. Par exemple, le calcium des os viendrait du magnésium absorbé. L'interprétation de ces observations est réfuté ou ignoré par la majorité de la communauté scientifique. Les partisans de sa théorie appellent l'interprétation de Kervran l’effet Kervran.
Selon lui, cet effet s'appliquerait à plusieurs types d'expérimentations qu'il aurait validé :
Cet effet biologique combinerait :
La chimie et la biochimie sont fondées sur le principe de la conservation des atomes lors des réactions chimiques. Depuis les années 1930, quelques chercheurs affirment avoir montré, à travers diverses expérimentations qui se confirmeraient mutuellement, que certains processus biologiques font apparaître des masses conséquentes d'éléments chimiques et en font disparaître d'autres. Faisant un lien entre ces diverses expérimentations et les difficultés d'explications, Louis Corentin Kervran publie alors ses travaux.
La variation de la masse globale qui en résulte s'expliquerait en supposant que des réactions nucléaires ont lieu, il s'agit d'effets classiques dans ces domaines. En revanche, que de tels processus puissent avoir lieu au sein d'êtres vivants est encore loin d'être admis.