Des dizaines de milliers de familles de la côte des régions de Balasore, Bhadrak, Kendrapara, Jagatsinghpur, Puri et Ganjam évacuèrent vers l'intérieur des terres. Plus de 44 500 personnes trouvèrent refuge dans vingt-trois abris bâtis par la Croix-Rouge allemande
L'équipe de l'Organisation des Nations unies pour la gestion des catastrophes, réunie à New Delhi, organisa des secours d'urgence en collaboration avec le ministre indien responsable d'Orissa, les organisations non gouvernementales internationales et nationales (ONG), le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Programme alimentaire mondial (PAM). L'assistance de l'ONU s'éleva à environ 16 millions $US dont plus de la moitié venant de l'UNICEF. Trois millions $US en médicaments et en approvisionnement de secours avaient été distribués à la fin décembre 1999. Le PAM a accordé 5,1 millions $US en aliments composés, riz, légumineuses et biscuits vitaminés. Le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a accordé une aide de 700 000 $US dont des ensembles de santé périnatale, cinq unités médicales mobiles et une aide logistique. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a accordé 100 000 $US pour créer et de gérer un système de surveillance d'urgence pour contrôler les épidémies et une assistance technique. D'autres organismes des Nations Unies ont fait des contributions en espèces qui ont été distribuées par le PNUD pour aider l'Etat d'Orissa. Les organismes spécialisés ont aussi apporté une assistance technique considérable, particulièrement dans les domaines de la santé et de l'agriculture.
La Croix-Rouge indienne et le BAPS Care International (BAPSCI), une organisation charitable indienne, sont entrés immédiatement en action après le cyclone pour apporter du secours aux victimes. La sécurité civile de l'État d'Orissa étendit ses interventions directes jusqu'à trois mois après les événements et jusqu'à six mois pour le programme de reconstruction. Elle envoya des vivres d'urgence fournis par la Croix-Rouge depuis New Delhi. Malgré tout, nombre de personnes moururent de faim et de maladie avant l'arrivée de secouristes dans les régions les plus difficiles d'accès.
Le BAPSCI chargea 2 340 volontaires de secourir quatre-vingt quatre villages touchés. Ils ont procédé à la crémation de 700 morts et de 3 500 carcasses d'animaux comme mesure d'hygiène car la population locale ne pouvait par superstition toucher aux corps d'inconnus. Trois villages du district de Jagatsinghpur (Chakulia, Banipat et Potak), furent « adoptés » par le BAPSCI en janvier 2000 pour leur reconstruction. Deux cents maisons et deux écoles en béton furent ainsi construites et deux puits furent creusés jusqu'en mai 2002.