Tous sont des insectes entomophages : deux Encyrtidae sur trois sont des endoparasitoïdes solitaires d'Hémiptères, essentiellement de cochenilles du genre Leucanium. Le restant parasite des oeufs, larves ou nymphes de Lépidoptères, Chrysomélides, Punaises, Cécydomies et Tiques. Les Copidosomatini sont tous parasites de Lépidoptères.
Trechnites psyllae et Prionomitus mitratus sont endoparasites de Psylla pyri (psylle du poirier). Compercia merceti parasite la blatte Supella longipalpa.
Des espèces sont également hyperparasites d'Encyrtidae, Aphelinidae, Cynipidae, Pteromalidae, Braconidae, Dryinidae. C'est le cas de Syrphophagus mamitus sur Psylle.
L'oeufs est encyrtiforme (tube) et souvent polyembryonnique (fragmentation de l'oeuf en de multiples embryons). Leur cycle est de 5 à 50 jours, la fécondité de 100 à 200 oeufs. Les adultes lèchent le miellat des homoptères. Le sex ratio varie selon les espèces de 2 à 9 femelles par mâle. Il y a 1 seul oeuf par hôte et tous les individus issus d'un même hôte sont de même sexe.
C'est une famille de la plus grande importance en lutte biologique car la plus utilisée : une cinquantaine d'espèces ont été employées à ce jour contre les cochenilles. Anagyrus lopezi (De Santis,1964), (Hym. Tetracneminae) originaire d'Amérique du sud, fut utilisé à vaste échelle contre la cochenille du manioc Phenacoccus manihoti (Matile-Ferrero) (Hom. Pseudococcidae) en Afrique.
L'utilisation d'Ageniapis fuscicollis dans les vergers d'Union soviétique pour lutter contre l'Hyponomeute fut un succès.
Encyrtus infelix et E. lacaniorum sont utilisés contre Saissetia sur cultures en serre.
Originaire d'Amérique du Sud, Copidosoma uruguyensis a été lâché en 1968 sur les régions tabacoles de Madagascar pour lutter contre la teigne des feuilles, Phthorimaea operculella.