L'épigénétique peut être interprétée comme une réminiscence de la transmission des caractères acquis admise depuis Aristote jusqu'à Weismann en passant par Darwin, qui, contrairement à Lamarck et à l'opposé de ce que l'on croit généralement, en fit la théorie avec son "hypothèse de la pangénèse" ou à celles de Mitchourine). Mais contrairement à ces anciennes théories, l'épigénétique admet la prééminence de la sélection naturelle et de l'altération aléatoire du génome.
Le psychologue Erik Erikson développa une théorie épigénétique du développement humain traitant des crises psycho-sociales vécues par l'individu, servant ainsi à décrire différentes étapes développementales entrecoupées par ces crises. Selon Erikson, même si ces crises ont le plus souvent une origine génétique, la manière dont elles se vivent ne peut être expliquée par la génétique et donc, en écho à la théorie en biologie, sont qualifiées d'épigénétiques.