De tous temps, les hommes se sont posés la question de savoir comment faire face à un pet imminent. Les réponses à cette question font partie du savoir-vivre.
Dans la société occidentale contemporaine, flatuler en public, sauf cas rares, est en effet perçu comme un manque de délicatesse, et peut être interprété comme une offense particulièrement grave par la personne victime de ces vapeurs nauséabondes. La preuve en est que la flatulence est à l'origine de nombreux conflits. Dans certaines sociétés, on pète devant une personne pour exprimer son désaccord. Il est en Angleterre, devant la loi, une cause de divorce ; et les couples anglais les moins heureux sont les plus producteurs..
Les Koma des monts Alantika (Cameroun) et bien d'autres ethnies africaines ont intégré le pet dans leur vie socio-culturelle. Les bouffons y pratiquent le pet. Des administrateurs coloniaux français, frappés par ce comportement lors d'une visite inopinée les avaient surnommés les Koma pêteurs
Le pet a fait l'objet de nombreuses études scientifiques. Les scientifiques semblent même lui porter un intérêt tout particulier. Par exemple, le Prix Ig Nobel de biologie a été attribué en 1994 à W. Brian Sweeney, Brian Krafte-Jacobs, Jeffrey W. Britton, et Wayne Hansen, pour leur étude sur la prédominance de soldats constipés dans les troupes déployées par les États-Unis, et particulièrement pour leur analyse numérique de la fréquence des mouvements d'entrailles (borborygmes et péristaltisme).
La forte odeur ainsi que le son produit par les flatulences suscitent aussi le rire chez certaines personnes, alors que d'autres considèrent que cette forme d'humour scatologique est de mauvais goût.
Il existe des coussins péteurs à poser sur un siège : on fait asseoir la personne dessus, et il produit le bruit.
Certains usent même de leurs talents de maîtrise musculaire pour jouer diverses mélodies avec leurs pets tels Le Pétomane et en:Mr. Methane.
Dans La Soupe aux choux, un extra-terrestre est attiré par les pets lâchés par deux paysans du centre de la France.
Un adage évoque la propension à dissimuler et à reporter sur les tiers la responsabilité d'odeurs nauséabondes : premier senteur, premier pêteur