On distingue 10 stades de fluorose dentaire, de très léger (à peine visible) à très sévère (au dernier stade, après que des trous sont apparus sur la surface des dents, ces dernières s’effritent). La fluorose dentaire peut être suivie d’une :
L’OMS a rappelé qu’il fallait être vigilant sur la quantité totale de fluor ingérée (et donc ne pas baser les calculs que sur le fluor apporté par l’eau et le sel), et ne pas multiplier les sources.
Les enfants avalent toujours une partie du dentifrice, surtout les plus jeunes, d’autant que de nombreux dentifrices pour enfants sont aromatisés. L’ingestion de dentifrice diminue avec l’âge : de 2 à 4 ans, 50 % du dentifrice est avalé ; de 4 à 6 ans, 30 % du dentifrice est avalé ; à 6 ans et plus, 10 % du dentifrice est avalé. Il est donc très important d’adapter la concentration de fluor de l’eau potable et des aliments à l’âge de l’enfant.
Recommandations sur la concentration et la quantité de dentifrice : à partir de 3 ans, une trace de dentifrice à 250 ppm ; puis progressivement jusqu’à 6 ans on augmente la quantité, 500 à 1 000 ppm ; après 6 ans 1 000 à 1 500 ppm, en continuant d’augmenter la dose, toujours dans la limite des recommandations, car toute ingestion excessive de fluor est toxique.
Le fluor est un hypothyroïdien. Il a été efficacement utilisé dans les traitements contre l’hyperthyroïdie. Or des défauts de l’émail dentaire semblables à ceux de la fluorose sont fréquents dans les cas d’hypothyroïdie, maladie courante dans les régions ou chez les populations déficitaires en iode et qui est l’une des causes les plus fréquente de retard mental et goitres dans le monde (740 millions de personnes touchées par an, selon l’OMS).
Les secteurs de fluorose endémique se sont avérés être les mêmes que ceux affectés par l’insuffisance en iode.
Les médicaments destinés à lutter contre l’hypothyroïdisme sont de plus en plus vendus aux États-Unis ; ce qui laisse penser que l’hypothyroïdisme est un problème de santé important.