Quelques succès d'Haskell
Parce que non-procédural, Haskell permet de limiter considérablement les besoins de débogage ; il arrive donc que des projets soient réalisés en Haskell avant d'être disponibles dans d'autres langages. Les exemples les plus connus sont :
- le programme nget, permettant de récolter toutes les images d'un newsgroup Usenet, dont la première version fut codée en Haskell (une version en langage C fut ensuite développée pour en faciliter le portage).
Implémentations
Les implémentations suivantes sont toutes compatibles (ou presque compatibles) avec le standard Haskell 98, et sont distribuées sous licences libres. Il n'y a pas d'implémentation commerciales de Haskell à ce jour.
- GHC. Le Compilateur Haskell de Glasgow (Glasgow Haskell Compiler) compile le code en natif sur nombre d'architectures, et compile aussi en C. GHC est probablement le plus populaire des compilateurs Haskell, et il contient des bibliothèques très utiles (par exemple des bindings pour OpenGL) qui ne marchent qu'avec GHC.
- Hugs est un interpréteur bytecode. Il offre une compilation rapide et une vitesse d'exécution raisonnable. Il possède aussi une bibliothèque graphique simple. Hugs se prête bien à l'apprentissage de Haskell, mais il ne faut pas en déduire que Hugs est une implémentation simpliste. C'est la plus portable et la plus légère des implémentation de Haskell.
- nhc98 est un autre interpréteur bytecode, mais le bytecode s'exécute plus vite qu'avec Hugs. Nhc98 se concentre sur un usage minimal de la mémoire, et c'est un choix recommandé pour les vieilles machines.
- HBC est un autre compilateur natif. Il n'est plus développé depuis quelque temps, mais il reste encore utilisable.