Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève - Définition

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Introduction

Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève
Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève
Généralités
Pays Suisse  Suisse
Cadre éducatif

La Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève (hepia) est l'un des sept établissements rattachés aux hautes-écoles spécialisées de Suisse occidentale (HES-SO). L'hepia est née de la fusion entre l'École d'ingénieurs de Lullier et l'École d'ingénieurs de Genève en 2008.

Par la recherche appliquée et les mandats, l'école est en contact permanent avec le monde professionnel. Dans le cadre du programme européen Erasmus, l'école permet aux élèves de faire une partie de leurs études dans une université étrangère.

Histoire

Située rue de la Prairie (sur la rive droite du Rhône) (site de l'ancienne École d'ingénieurs de Genève), cette institution publique doit sa création à deux anciens du Collège de Genève. Après avoir poursuivi leurs études au Polytechnicum de Zurich, ces derniers veulent que leur ville d'origine possède une institution capable de former des techniciens. Soutenus par des chefs d'entreprise qui se plaignent du manque d'ouvriers qualifiés, ils lancent, en 1897, une pétition signée par plus de 2 000 personnes. Devant un tel plébiscite, les autorités cantonales acceptent d'ouvrir une telle institution avec une section de construction et de génie civil et une autre de mécanique appliquée et d'électrotechnique.

Le 22 juin 1901, le Grand Conseil du canton de Genève vote ainsi une loi instituant le Technicum de Genève. Le 24 septembre, 34 étudiants assistent au premier cours. Intégré à l'École des arts et métiers en 1909, il devient l'École supérieure technique en 1951 puis, 10 plus tard, l'École technique supérieure.

Pour l'anecdote, le bâtiment Wenger, situé le long de la rue de Lyon, arbore encore la plaque de l'École technique supérieure. Mais c'est en 1978 qu'il obtint son actuelle dénomination. De 34 élèves à sa création, l'école passe à 422 en 1956, pour culminer à 1269 en 1962 grâce à la construction de nouveaux bâtiments et à la création de nouvelles sections.

Le 1er octobre 1996, l'entrée en vigueur de la loi et de l'ordonnance sur les hautes écoles spécialisées suisses lui confère le statut de HES. En octobre 1997, l'EIG accueille ses premières volées d'étudiants HES.

Il se compose désormais des deux divisions HES et EET fréquentées chacune par environ 500 étudiants.

En pleine mutation

L'EET est dissoute et remplacée par les formations professionnelles classiques avec CFC et maturité professionnelle. La maturité professionnelle est déplacée du CFPT à l'EIG dès la rentrée 2007. L'EIG va donc travailler avec le Centre de formation professionnel genevois CFPT. Les métiers seront répartis selon les prérogatives de chaque école. Mais ces deux écoles ont toujours eu d'étroites relations notamment avec l'école d'horlogerie du CFPT qui assure une partie des cours de l'EIG-HES pour la micro-technique horlogère.

Cependant, il existe une autre école d'ingénieurs à Genève, celle de Lullier (EIL). Cette école est spécialisée dans l'agronomie, l'architecture du paysage et la gestion de la nature. Elle possède aussi deux subdivisions : une HES et une école professionnelle post-obligatoire complémentaire au CFPT.

L'EIG et l'EIL vont fusionner en 2008 toujours dans le but de diminuer les coûts de formation. Au final, une seule direction HES et une seule direction post-obligatoire professionnelle existeront à Genève.

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