Jean-Claude Martinez | |
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Parlementaire français | |
Date de naissance | 30 juillet 1945 |
Mandat | Député 1986 - 1988 |
Circonscription | Hérault |
Groupe parlementaire | FN |
Ve République | |
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Jean-Claude Martinez, né le 30 juillet 1945 à Sète, est un homme politique français, professeur agrégé de droit public et de sciences politiques (où il est reçu premier) à l'Université de Paris II (Panthéon-Assas) et auteur de livres de référence sur le droit fiscal. Il fut également vice-président du Front national.
Ancien assistant parlementaire de Jules Moch, député de Sète, il commence par militer au Rassemblement pour la République où il travaille aux côtés de Bernard Pons. Il quitte ensuite ce parti, peut-être à cause de désaccord avec d'autres collaborateurs de celui-ci, notamment Yvan Blot. Jean-Claude Martinez adhère au Front national en 1985.
Il a d'abord enseigné à l'École nationale d'administration du Maroc (Université Mohammed V de Rabat) et fut le conseiller fiscal du roi Hassan II. Il contribua à la création de l'armature fiscale du Maroc moderne.
Rentré du Maroc et désireux de défendre la Nouvelle-Calédonie française, il fonde en 1984 l'ARELR (Association pour le respect des lois de la République) avec des personnalités comme Alain Poher, Pierre Maresca, ou Dick Ukeiwé.
En 1985, il crée l'Association pour la suppression de l'impôt sur le revenu et la réforme fiscale (ASIREF) et depuis lors est directeur de la Lettre du Contribuable.
Élu député de l'Hérault en 1986, le 15 mai 1986, le président de l'Assemblée nationale, Jacques Chaban-Delmas dira lors d'une séance : « Monsieur Martinez, vous avez déjà dépassé le temps qui vous était alloué. Je tolère ce dépassement parce que vous avez beaucoup de talent et que l'Assemblée est très attentive à ce que vous dites, mais n'en abusez pas ! »
En 1990, il crée le CNAF, Cercle national des agriculteurs de France, qui publie depuis la Lettre européenne aux paysans.
Ancien conseiller municipal de Montpellier. Ancien Député au Parlement européen. Élu député français de 1986 à 1988, il est vice-président du FN, parlementaire européen depuis 1989 et Ancien conseiller régional du Languedoc-Roussillon. Opposé à Bruno Mégret, il soutient Jean-Marie Le Pen lors de la scission de 1998.
Chargé de l'organisation des campagnes électorales européennes, il est ministre de l'économie et des finances dans le shadow cabinet (gouvernement fantôme) du Front national.
Il est spécialisé en finances publiques et plaide pour la création d'un nouveau mouvement politique, le « Front alternational ».
Il est candidat aux élections législatives de 2002 dans la septième circonscription de l'Hérault. Il obtient 20,13 % des suffrages au premier tour, ce qui lui permet de se qualifier au second tour, lors d'une triangulaire avec un candidat communiste et de l'UMP. Il obtient au second tour 17,15 %. À nouveau candidat en 2007, il obtient 7,41 % des suffrages au premier tour, ce qui ne lui permet pas d'accéder au second tour. En 2004, il fut tête de liste aux européeennes pour le Front national dans la nouvelle circonscription qui regroupe Midi-Pyrénées, Aquitaine, Languedoc-Roussillon. Il y réalise un score de 8,6 %. Jean-Claude Martinez représente une sensibilité « nationiste » ou alternationaliste au Front national, et antitechnocratique. C'est un non libéral convaincu à l'opposé des intellectuels du Club de l'Horloge.
Le 25 septembre 2008, au cours d'une conférence de presse au siège parisien du Parlement européen, il annonce envisager d'être candidat à la succession de Jean-Marie Le Pen à la tête du FN, prévue pour 2010. En octobre 2008, il annonce sa décision d'être candidat aux élections européennes de juin 2009 dans la région Sud-Ouest, face à la liste officielle du Front national dont il est vice-président. Il annonce également sa volonté de former, sous le nom de « Maison de la vie et de la liberté », des listes dissidentes dans toutes les régions françaises. Il voit le parlementaire européen Fernand Le Rachinel annoncer son ralliement à sa démarche et son souhait d'être à la tête d'une liste « Maison de la vie et de la liberté » dans la région Nord-Ouest.
Le 13 novembre 2008, le député européen Carl Lang annonce lors d'un « point presse » dans les salons de l'hôtel Kyriad à Boulogne qu'il mène une liste dans la région Nord-Ouest face à Marine Le Pen et qu'il va prochainement rencontrer Jean-Claude Martinez afin de déterminer si leurs initiatives respectives peuvent s'articuler.
Le 17 novembre 2008, Jean-Claude Martinez est suspendu du Front national par son bureau exécutif.
. Il est aussi professeur à Paris II Panthéon Assas en charge du cours de finances publiques ainsi que d'un cours sur la théorie de l'impôt dans la cadre du master 2 (recherche) droit fiscal de Paris II.