Jean-Louis Alibert - Définition

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Bibliographie

  • Brodier (L.)-J.L Alibert médecin de l'hôpital Saint-Louis, 1768-1837.- Paris, 1923. 390 p.
  • Alfaric (A.)- J. L. Alibert fondateur de la dermatologie en France, sa vie, son œuvre –Thèse de médecine Paris 1917
  • Busquet (P.) Les biographies médicales janvier 1927
  • Larousse : Jean-Louis, baron Alibert [1]
  • Bibliothèque inter universitaire de médecine : [2]
  • Le baron Alibert [3]
  • Portraits de médecins Le baron Alibert [4]

Publications et apport scientifique

Il s'intéressa à la thérapeutique générale sous l'influence de Bichat et publia en 1804 « Les éléments de thérapeutique et de matière médicale » qui aura cinq rééditions entre 1804 et 1826.

C’est entre1806 et 1814, qu’il publia plusieurs importants ouvrages de dermatologie dont « Description des maladies de la peau observées à l'hôpital Saint-Louis, et exposition des meilleures méthodes suivies pour leur traitement » (illustrée de cinquante trois planches en couleur) (cet important ouvrage fut réédité en 1833 chez Cormon et Blanc à Paris) et « Précis théorique et pratique sur les maladies de la peau » : il y fit la première description du mycosis fongoïde.

En 1817, est édité un premier volume « Nosologie naturelle ou les maladies du corps humain distribuées par famille », dans lequel il classe les maladies par organe. On lui doit le fameux « l’Arbre des Dermatoses » qu’il imagina à partir de l’Arbre des Fièvres de Francesco Torti : c’est dans « Monographie des dermatoses ou précis théorique et pratique des maladies de la peau » publiée en 1832, qu’apparaît la première illustration dont il existe plusieurs versions ultérieures : cette image frappa les esprits et est restée comme un symbole, alors que cette classification ne fut jamais réellement adoptée.

C’est en 1823, qu’il publia sa « Physiologie des Passions » qui obtint en août 1827, un Prix Montyon à l’Académie française.

Alibert tenta de résoudre le problème de la contagion de certaines dermatoses en utilisant le procédé de l'inoculation qu'il pratiqua non seulement sur des animaux mais aussi sur lui-même et certains de ses élèves ; c’est ainsi qu’il envisagea le rôle du sarcopte acarien dans la transmission de la gale.

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