Jean-Louis-Auguste Loiseleur-Deslongchamps | |
---|---|
Naissance | 24 mars 1774 Dreux ( ![]() |
Décès | 8 mai 1849 Paris ( ![]() |
Nationalité | française |
Champs | Médecine et botanique |
Diplômé | Médecine |
Distinctions | chevalier de la Légion d'honneur et Académie de médecine |
modifier |
Jean-Louis-Auguste Loiseleur-Deslongchamps, né le 24 mars 1774 à Dreux et mort le 8 mai 1849 à Paris, est un botaniste français.
Il est le fils unique de Jean-Louis Loiseleur des Longchamps, Conseiller du Roi en l’Élection de Dreux, Vice-président du Directoire de l’Eure-et-Loir (1792), et de Geneviève Amoreau.
Il reçoit à Paris le diplôme de docteur en médecine en 1805 (avec une thèse intitulée Recherches sur l'ancienneté des purgatifs et sur les purgatifs indigènes), et lorsque l'Académie des sciences est réorganisée en 1821, il en l'intègre, dans la section d'histoire naturelle médicale. Les descendants de Jean-Louis-Auguste Loiseleur-Deslongchamps continuent de perpétuer la tradition familiale en lien avec la nature, en s'adaptant aux temps nouveaux, jusqu'à devenir pépiniéristes puis paysagistes.
Docteur en médecine, auteur de Flora Gallica (1806-1807) et de nombreux autres travaux, il oriente déjà ses recherches vers la phytothérapie. Des espèces végétales lui ont été dédiées, en particulier une Drave qui croît sur les plus hauts sommets de l'île de Beauté. Cette dernière, Draba loiseleurii Boiss. (Drave de Loiseleur), demeure confinée aux rochers et pelouses rocailleuses de l'étage alpin (massif du Cintu et du Ritondu). Il s'agit d'une espèce endémique stricte. La floraison de cette petite Crucifère, fini-vernale, précède l'apparition de silicules brunâtres, hérissées de poils (fruits). Il s'intéresse également à l'élevage du ver à soie et fait paraître plusieurs articles sur ces animaux et sur la culture du mûrier.
Il rédige les volumes 5, 6 et 7 (1812, 1815, 1819), illustrés par Pierre-Joseph Redouté (1759-1840) et par Pancrace Bessa (1772-1835), du Traité des arbres ou Nouveau Duhamel, publié à Paris, de Henri Louis Duhamel du Monceau (1700-1782). Il participe aussi à la Flore générale de France ou Iconographie, description et histoire de toutes les plantes (Ferra jeune, Paris, 1828-1829) aux côtés de Christiaan Hendrik Persoon (1755-1837), Benjamin Gaillon (1782-1839), Jean-Baptiste Alphonse Dechauffour de Boisduval (1799-1879) et de Louis Alphonse de Brébisson (1798-1872). Il participe aussi à la publication de la revue Le Bon Jardinier, un encyclopédique horticole.
Il publie des articles dans le Dictionnaire des sciences médicales, dans les Annales de la Société d’agriculture, dans les Annales générales de sciences physiques (un article en botanique). Il assiste au cours de Jean-Baptiste de Lamarck (1744-1829) en 1800, aux côtés de Jean-Marie Léon Dufour (1780-1865) et de François-Victor Mérat de Vaumartoise (1780-1851), et il fut un des compagnons de Léon Dufour durant son séjour parisien.
Élu membre de l’Académie de Médecine en 1823, Jean-Louis-Auguste Loiseleur-Deslongchamps est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1834.
Son nom a été conféré à la rue Loiseleur-Deslongchamps à Dreux, ainsi qu'à une variété d'azalée alpestre, la Loiseleuria procumbens, « Loiseleurie couchée ».
Jean-Louis-Auguste Loiseleur Deslongchamps eut deux fils :