Michael Balint - Définition

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Introduction

Michael Balint — de son vrai nom "Mihály Bergsmann" (le nom "Bálint", adopté en 1920-1921, fut plus tard anglicisé en "Balint") — est un psychiatre et psychanalyste d'origine hongroise, né le 3 décembre 1896 à Budapest, et mort en Angleterre le 31 décembre 1970.

Il a été influencé par Sándor Ferenczi à Budapest, puis par Karl Abraham à Berlin, où il a exercé à l'Institut psychanalytique de Berlin et s'est lié avec Mélanie Klein.

Après son séjour à Berlin et son retour à Budapest, il reprend sa psychanalyse avec Ferenczi. Il y dirige la policlinique de psychothérapie.

En Grande-Bretagne, il est devenu l'un des plus importants parmi les membres du Middle Group anglais (avec Donald Winnicott). Il décède en Angleterre en 1970 d'une crise cardiaque.

C'est aux idées profondément originales de Michael Bálint, dans son exercice et sa pratique du travail psychanalytique, que l'on doit la création des "groupes Balint" : outils importants de supervision et de réflexion sur la relation médecin-malade - et, par extension, de régulation chez tous les professionnels de santé et professionnels de la relation. Les groupes Balint ont été à l'origine du courant des groupes d'analyse des pratiques que l'on trouve aujourd'hui dans le monde de la santé, de l'éducation, du travail social et de la formation des adultes.

Enfance et jeunesse

Le jeune Mihály naît et grandit dans une famille de confession et de tradition juives. Son père, Ignác Bergsmann, est médecin généraliste dans un quartier populaire à forte proportion d'habitants israélites : "Józsefváros" (8ème arrondissment de Budapest). Ce n'est qu'à la fin de ses études universitaires à Budapest (1919), ayant acquis une certaine "autonomie" vis-à-vis de sa famille, que le jeune Mihály décide d'abandonner son patronyme juif pour un nom de famille hongrois, comme beaucoup de jeunes intellectuels et artistes de l'époque. L'introduction à l'Université de Budapest, dès le début des années 1920, d'un numerus clausus frappant les Juifs (comme c'est le cas en Roumanie et en divers autres pays d'Europe de l'Est, à la même époque) a certainement joué un choix dans sa volonté d'une plus grande intégration à la communauté intellectuelle hongroise de Budapest.

Comme beaucoup de Hongrois de confession juive, il choisit pour nom de famille un prénom hongrois : "Bálint" (qui, d'origine latine, correspond au français "Valentin", se rattachant aussi à "Vital", "Valère"...).

A la même époque, il décide de de se convertir : la religion qu'il choisit est celle de l'unitarisme, qui, à ses yeux, est de loin la "plus tolérante", dit-il, des diverses religions chrétiennes installées en Hongrie.

Œuvres sur Michael Balint

  • Michelle Moreau-Ricaud, Michaël Balint : Le renouveau de l'École de Budapest, 2000, éd. Érès, 300 pp.
  • Hélène Oppenheim Gluckman, Lire Michaël Balint : Un clinicien pragmatique, 2006, éd. Campagne Première,
  • coll. sous la dir. d'André Missenard: "L'expérience Balint", 1982, éd. Dunod, ISBN 2040154221

Œuvres de Michael Balint

  • Amour primaire et technique psychanalytique, Payot, 2001
  • Le Médecin, son malade et la maladie, Payot, 2003
  • Techniques psychothérapeutiques en médecine, Payot-Rivages, 2006
  • Les voies de la régression, Payot poche, 2000
  • Le défaut fondamental, Payot poche, 2006
  • Pédiatrie et psychothérapie. indédit in "Psychothérapies", Genève, éd. Méd/H, vol 22, 2002, n0 2
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