Les variétés d'olives les plus sensibles sont la Lucques (olive précoce, Hérault), la Bouteillan, la Verdale de l'Hérault...
On distingue deux sortes de lutte :
La lutte non-chimique se fait par des pièges constitués par des bouteilles d'eau minérale récupérées percées de petits trous de 5 mm sur la collerette sous le bouchon (piège Olipe espagnol©®). Remplir la bouteille à demi d'une solution de phosphate d'ammoniaque à 50 g/L (le phosphate sert d'engrais pour jeunes oliviers). On peut ajouter par bouteille une grosse cuillerée de mélasse ou de miel et une cuillerée de vinaigre. Suspendre la bouteille dans l'arbre, vers le sud-ouest (vers la mer). Attention, en cas de fortes chaleurs, les mouches arrivent du côté nord de l'arbre (côté abrité du soleil). Pensez à changer les pièges de place ou à en rajouter. Pour la lutte chimique par produits phytosanitaires, consulter les législations nationales et/ou régionales (en France, un appât empoisonné commence à donner de bons résultats : homologué en 2006).
En Languedoc, lors des canicules des derniers étés (2005 et 2006), la chaleur extrême a inhibé l'activité des mouches de l'olive. La période critique pour les olives en cours de maturation se situe fin août-début septembre, après les premiers orages qui rafraîchissent et humidifient l'atmosphère. L'activité piqueuse atteint un sommet fin septembre et l'infestation maximale est atteinte début octobre.
![]() Jeune olive fraichement parasitée. |