Orbital (bande dessinée) - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Publications en français

Albums

Cycle Titre Année Couleurs Collection ISBN Notes
Première mission 1 Cicatrices avril 2006 Serge Pellé Repérages + 20 000 exemplaires vendus
2 Ruptures juin 2007
Deuxième mission 3 Nomades août 2009 Tiré 14 500 exemplaires
4 Ravages octobre 2010 Grand Public
Troisième mission 5 À paraître
6

Analyse

Sylvain Runberg, grand amateur de science-fiction, part toujours des personnages pour écrire une histoire avant de construire l’univers dans lequel ils évoluent. Pour lui, c’est avant tout à travers les personnages que se construisent le ton et l’originalité d’un récit, et ainsi de déterminer d’abord quelles sont leurs caractéristiques psychologiques, à quels types de mondes ou de cultures ils appartiennent, leurs rôles spécifiques dans le récit, leurs évolutions. En revanche, même s’il s’agit d’un monde imaginaire comme celui d’Orbital, il s'inspire souvent de la réalité pour en définir les bases : dans Orbital, la politique, l'environnement, le racisme ont notamment servis à développer les trames du récit. Ainsi, l’idée du référendum mondial et de ses opposants puisent leurs racines dans le référendum européen sur le traité de Maastricht en 1992 tandis que la planète Sénestam et la communauté de Shirebruk sont inspirées des mines wallonnes du XIXe siècle.

« (...) les Humains se retrouvent à la place qui serait probablement la leur si une rencontre avait lieu avec une ou plusieurs civilisations extra-terrestres dotées d’une technologie très en avance sur la nôtre, à savoir celle des petits derniers pas forcément très à l’aise dans un pareil contexte. Il y a ensuite une métaphore évidente sur les différentes vagues d’immigrations que connaît notre planète, et ce depuis la naissance de l’Humanité, où chaque nouvel arrivé dans un lieu donné est souvent montré du doigt, par ignorance, peur, désinformation ou démagogie. La France en est malheureusement un bon exemple depuis la fin du XIXe siècle : Polonais, Italiens, Espagnols, Maghrébins, Africains, toutes ces vagues migratoires ont dû faire face au racisme et à l’exclusion. Il en est de même pour l’Humanité, dans son ensemble, au sein de la Confédération extra-terrestre décrite dans Orbital »

— Sylvain Runberg, à propos de la station Orbital.

Quant au dessinateur Serge Pellé, il rencontre Sylvain Runberg via les éditions Dupuis en  2005. Se déclarant très à l’aise dans cet univers de science-fiction, sa technique a pour base un premier tracé au crayonné avant de passer aux finitions avec la mise en couleurs, où se mêlent feutres à alcool, gouache acrylique, pastels gras et de légères modifications finales par ordinateur. Concernant son style, les dessinateurs Enki Bilal, Moebius, Régis Loisel ou Juan Gimenez sont souvent cités par les lecteurs et les critiques.

« [Pour réaliser un tome, il me faut] Douze mois, je travaille en couleurs directes ! Je modifie les couleurs un petit peu sur l’ordinateur, faut prendre le temps de faire les choses bien, un album c'est quand même de l'argent pour le lecteur. Douze mois, c'est long pour vous, mais pour moi c'est juste ce qu'il me faut : ça fait un euro par mois pour vous c'est pas si cher finalement. »

— Serge Pellé.

Publication

Les deux premiers tomes dont le premier tome a dépassé les 20 000 exemplaires ont connu un succès immédiat en France, auprès des lecteurs comme des critiques, des ouvrages qui ont déjà été traduits en Espagne, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Angleterre et aux États-Unis.

Une histoire courte où apparaissent les deux personnages principaux de la série est également publiée le 10 octobre 2007 dans le journal de Spirou n°3626, une page de gag appelée Cantina wars dans un numéro spécial du magazine consacré à Star Wars la couverture de ce numéro étant une adaptation du premier Star Wars Comics.

Le 21 août 2009 parait le troisième tome de la série Nomades, tiré à 14 500 exemplaires par les éditions Dupuis, une seconde mission qui se déroule cette fois-ci sur Terre, à Kuala Lumpur, sur fond de cérémonie de réconciliation entre Humains et Sandjarrs, au moment où d’étranges nomades aliens, les Raphakuns, s'introduisent au cœur des eaux malaisiennes et déclenchent une crise majeure. Le quatrième tome concluant ce deuxième diptyque s’appelle Ravages, prévu pour 1er octobre 2010.

Page générée en 0.116 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise