Le pin maritime, comme le pin d'Écosse, pousse sur la roche, dans les sables arides et dans les terres crayeuses qui ne conviendraient à aucun autre végétal. C'est la raison pour laquelle c'est l'espèce la plus répandue de l'Ouest du bassin méditerranéen.
Il poussera toutefois de façon optimale en terres acides et il faut éviter de le planter sur les sols limono-sableux riches et sur les terres agricoles où il présente des défauts de forme et se montre très sensible aux attaques de la pyrale du tronc, (Dioryctria sylvestrella).
La végétation du pin maritime est assez rapide ordinairement; il fait généralement des pousses de 30 à 40 cm de long chaque année.
Le pin maritime a été exploité depuis 2000 ans, mais surtout à partir de 1860, principalement pour en récolter la gemme (une opération dite gemmage) dans les Landes de Gascogne. Le gemmage a aujourd'hui disparu et le pin maritime est aujourd'hui utilisé uniquement pour son bois.
En Aquitaine, le pin a un un poids économique indiscutable, avec 30 000 emplois directs, générant un chiffre d’affaire équivalent à celui des vins de Bordeaux. Il n'a néanmoins cessé de décliner depuis la concurrence des produits pétroliers vis à vis du gemmage et la concurrence des bois d'importation (Nord de l'Europe, Sibérie...).
Lors de l'exploitation forestière, les bois de Pin maritime sont triés en fonction de leur dimension et de critères qualitatifs puis sont divisés en deux catégories :
Lorsqu'on l'utilise en bois de chauffage, on le dépouille auparavant de son écorce pour diminuer son odeur de résine qui est peut être très forte.
Une étude slovaque parue en mai 2006 a montré que l'ingestion quotidienne de 1 mg/kg de pycnogénol, une molécule extraite de l'écorce de pin maritime, réduisait significativement les symptômes du trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité.