Prieuré de Flavigny-sur-Moselle | |
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Latitude Longitude | |
Pays | France |
Région | Lorraine |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Ville | Flavigny-sur-Moselle |
Culte | Catholique romain |
Type | Prieuré |
Rattaché à | Ordre bénédictin |
Début de la construction | 1190 |
Fin des travaux | 1710 |
Style(s) dominant(s) | Gothique Classique |
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Le Prieuré de Flavigny-sur-Moselle est un Prieuré dont l'origine remonte au Xe siècle, situé à Flavigny-sur-Moselle en Lorraine.
Il s'agit du plus ancien monument cénobitique de la région, issu d'une grange monastique créée en 952. Il subsiste aujourd'hui avec son cloître, sa tour, sa chapelle de style gothique flamboyant et différentes dépendances.
Le Prieuré existait déjà au Xe siècle, fondé par Beranger, Évêque de Verdun, qui avait un droit de haute, moyenne et basse justice sur ses sujets. Il possède un moulin et détient le droit de passage sur la Moselle. Les habitants de Flavigny ont "mouture franche" et passage gratuit. Au fil des ans, se succèdent les Haraucourt, Antoine, Charles et Paul, Erard de Pulligny. Et en 1650, le prince Charles de Lorraine, futur Charles V. Il a neuf ans et réside à Vienne quand il est nommé abbé de Senones, de Moyenmoutier, Saint-Pierremont et Prieur de Flavigny.
En 1789, le Prieuré est pris dans la tourmente révolutionnaire. Le 30 juillet, les habitants de Flavigny menacent de s'en prendre aux bâtiments s'ils n'obtiennent pas les titres des droits que les Bénédictins possèdent sur eux. L'armée prévenue arrête plusieurs révoltés et les emprisonne : les deux chefs sont pendus à Nancy, le 3 août.
Les biens du Prieuré sont confisqués au profit de la Nation en 1790, et les onze moines présents quittent le couvent. Les biens de la communauté sont vendus à un acheteur compréhensif, qui eut à cœur d'entretenir les bâtiments pour les préserver.
En 1824, la dernière abbesse de Saint-Eustase de Vergaville, Moselle et quelques soeurs, sollicitées par le curé Baillard, s'installèrent au Prieuré qu'elles avaient racheté aux héritiers Bernier. Les religieuses fondèrent un pensionnat de jeunes filles florissant.
Les Bénédictines furent expulsées de leur couvent le 11 novembre 1904 en application des décrets de proscription contre les congrégations religieuses. Le Prieuré fut racheté par M. Émile Culot, grand-père de M. Pierre Thidric.
Flavigny compte quelques grands prieurs :