Réquisitionné par l'armée pendant la Grande Guerre, le monastère fut transformé en quartier général et abrita l'État-Major de la 8e Armée. La paix revenue, Madame Thidric céda en 1921 le Prieuré à Gustave Simon, ancien Maire de Guerre de Nancy. Celui-ci, à son tour, le céda, en 1922, au Doyen Jacques Parisot désireux d'en faire un préventorium d'enfants.
Grâce à un don d'un riche Américain et à divers concours financiers, l'Office d'Hygiène Sociale put acquérir cette antique fondation bénédictine. Dès 1925 fut implanté à Flavigny-sur-Moselle un préventorium de 400 lits pour enfants primo-infectés. La tuberculose pratiquement vaincue, l’épidémie de poliomyélite fait naître un centre de réadaptation pour handicapés physiques géré conjointement par l’O.H.S. et la CRAM du Nord-Est.
La quasi totalité des bâtiments monastiques subsistants a été classée Monument Historique en 1990 : église, bâtiment conventuel, cloître, salle capitulaire, bibliothèque, escalier, réfectoire, cuisine, décor intérieur, etc.