Ces plantes font partie intégrante de la Région floristique du Cap. La plupart des Protea sud-africaines se rencontrent dans cette région c'est-à-dire dans le Cap-Occidental, poussant le long de la côte et dans les régions montagneuses vers l'est à Port Elizabeth et s’écartant de la côte occidentale à Vanrhynsdorp. Elles font partie du fynbos et se développent dans des sols variables qui sont généralement pauvres avec une prédominance de grès de la Montagne de la Table, en particulier dans les régions montagneuses. Elles poussent également dans les schistes de Bokkeveld. Cependant même si on trouve près de 90% des proteas en Afrique du Sud, un certain nombre d'espèce vivent ailleurs en Afrique notamment dans les plateaux et les landes de haute-altitude au Kenya, Tanzanie, Ouganda, Zimbabwe et Éthiopie, où elles retrouvent un climat similaire aux fynbos de montagnes sud-africains.
Le sol où s'enracinent les Protea est particulièrement drainant et généralement pauvre en matières organiques. Certaines se développent même dans du sable pratiquement pur, en particulier le long des régions côtières. Le pH des sols est acide bien qu'il y ait quelques secteurs avec des sols alcalins avec un pH aussi haut que 8. Les racines se sont adaptées à la pauvreté des sols et arrivent à en extraire ce qui leur est nécessaire pour vivre. Un facteur très important dans l’écologie des protéacées est un drainage efficace.
Subissant donc les aléas d'un climat capricieux, les Protea sont des plantes d'une grande résistance. Elles demandent non seulement un sol bien aéré, mais également un environnement frais pour les racines. Il ne faut jamais déranger les racines avec un outil. Il vaut mieux utiliser un paillage en écorce de pin puisqu’elles supportent l’acidité.