Toiture végétale - Définition

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Introduction

Bøur, aux îles Féroé
Toiture extensive de sédums, utile et pédagogique (centre d'interprétation de la Nature, Parc national du Biesbosch, Pays-Bas)
Norðragøta (îles Féroé)
Reconstitution d'habitations Viking au Labrador
L'architecture militaire pour des raisons de camouflage ou de protection contre les obus a utilisé la terre et la végétation en couverture
Toit vert de type « culture intensive » à Manhattan
La végétalisation du toit contribue à l'intégration paysagère
Village islandais de Kvivik (1900)
Graminées sur habitat traditionnel, Musée des traditions d'Oslo
Des graines d'érables germent dans la mousse qui couvre ce chaume, mais meurent en été quand le substrat sèche
Les jardins de Babylone, une des sept merveilles du monde
Toit vert (gazon et trèfle) des pavillons Lassonde de l'École Polytechnique de Montréal
Toit vert des Galeries du Parc, à Montréal
Toiture végétale de l'hôtel-de-ville de Chicago
Toiture végétale de la California Academy of Sciences, à San Francisco
Terrasse d'agrément, avec jardin de sédum et buissons, East Asia Institute à Ludwigshafen (Allemagne)
Toiture et chemin de promenade sur le toit de l'université des arts et cultures de Shizuoka (Japon)
Toit végétal, dans l'ancienne ville de Dali (Montagnes du Yunnan, Chine)

Le principe de la toiture végétale (aussi : toit vert ou toit végétalisé) existe depuis la Préhistoire. Il consiste à recouvrir d'un substrat végétalisé un toit plat ou à faible pente (jusqu'à 35° et rarement plus, au-delà, on parlera de mur végétalisé).

De nombreuses expériences conduites en Europe (depuis les années 1970 surtout en Allemagne, Pays-Bas, Suisse, pays scandinaves, et depuis peu en Belgique, France, etc.) ont montré que pour des objectifs esthétiques ou de durabilité, comme dans la perspective de restauration ou protection de la biodiversité et de l'Environnement en milieu urbain (en particulier concernant la qualité de l'air et l'atténuation des îlots de chaleur urbaine ), l’aménagement d’un « écotoit » se révélait intéressant.

Plusieurs entreprises spécialisées ont mis au point des systèmes complets de verdissement des toitures, fiables et performants.
Elles proposent toutes sortes de systèmes, allant des tapis pré-végétalisés de sédums à la station d'arrosage automatisée en passant par des caissons emboitables prévégétalisés, autodrainants, mais équipés d'une petite réserve en eau.
L’intégration d’un toit vert dans le bâtiment sera d’autant mieux réussie si elle est envisagée dès la conception du bâtiment, mais elle est toutefois réalisable sur des constructions déjà existantes.
Les coûts d’entretien et surcoûts de construction sont faibles, en comparaison des services rendus, particulièrement pour les terrasses plantées en extensif qui ne nécessitent qu’un nettoyage annuel des écoulements, aucun arrosage et un entretien très réduit. Cette technique, qui est parfaitement au point et relativement aisée à mettre en place, ne provoque pas l’altération du bâtiment. Au contraire, la stabilité et l’étanchéité des toitures végétalisées sont supérieures aux toitures plates classiques.

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