Tour du Breuil (Dignac) - Définition

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Introduction

Tour du Breuil
Tour du Breuil (Dignac)

Période ou style
Type Tour et logis
Début construction XVIIe siècle
Fin construction XIXe siècle
Propriétaire initial famille Raymond
Propriétaire actuel Bruno de Villemandy
Protection inscrit MH 1964

Latitude
Longitude
45° 33′ 42″ Nord
       0° 17′ 27″ Est
/ 45.56167, 0.29083
  
Pays France France
Région historique Angoumois
Région Poitou-Charentes
Département Charente
Commune française Dignac

 

(Voir situation sur carte : France)
Tour du Breuil

 

(Voir situation sur carte : Charente)
Tour du Breuil

La Tour du Breuil à Dignac en Charente est située à l'extrémité d'un mouvement de terrain dominant les sources et la haute vallée boisée de l'Échelle (affluent de la Touvre).

Le donjon et la chapelle sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le 23 décembre 1964.

Histoire

L’époque de construction de la Tour est située pour certains vers la fin du XIVe siècle, c’est-à-dire vers la fin de la guerre de Cent Ans. Si elle fut réellement bâtie par les Anglais sur l’emplacement d’une ancienne maison forte, cette construction se placerait, sans doute, entre 1360 (traité de Brétigny dont Jean le Bon paya sa libération en cédant à Édouard III le Poitou, l'Angoumois et le Périgord) et 1732, époque où, sous Charles V, Bertrand du Guesclin reprit aux Anglais la plupart des places fortes de ces provinces. Mais l'examen du type de construction de la tour amène à se prononcer pour le XVIIe siècle.

Une maison forte préexistante gardait les débouchés de Périgord vers la haute vallée de l’Échelle et de la Touvre, voie d’accès naturelle vers Angoulême, flanquée d’un côté par le Pouyaud et de l’autre par le Maine Léonard, protégeant le petit prieuré et village de Dignac.

Ce « Logis Noble » était détenu par la famille des Raymond. L’un d’eux au XVIIe siècle : Roger de Raymond, fils de Joseph, seigneur du Breuil, et de Jeanne de Lepinay, assassina Jean Arnaud à qui son père devait 26 000 livres et qui avait osé se porter acquéreur du Breuil et du Pouyaud.

Au XVIIIe siècle Arnauld de Boueix cède le Breuil à son parent Arnauld de Ronsenac.

Le Breuil était devenu par héritage la propriété de François de La Laurencie, marquis de Charras, baron de Neuvicq, maître de Camp de Cavalerie, qui vendit le fief le 22 avril 1774 (pour 63 000 livres, acte de Mme Laubas, notaire) à Jean Leroy de Lenchères, chevalier, brigadier des Armées du Roi, chevalier des Ordres de Saint Louis. Il était le second fils d’Anthoine sieur du Breuil de Bonneuil.

Ce Jean de Lenchères fut gouverneur de Corté, pacifia la Corse et mourut à 50 ans maréchal des Camps et Armées du Roi. La légende raconte qu’il mit en prison un certain M. de Bonaparte qui n’était autre que le père de Napoléon Bonaparte.

Les Leroy de Lenchères étaient une très ancienne famille du pays, apparentés aux Galard de Béarn et dont le fief d’origine semble bien avoir été le Maine Léonard qui est resté propriété des Lenchères jusque vers 1920. La petite-fille de Jean de Lenchères, Élisabeth, épouse Louis Benjamin Fernand des Roches de Chassay et lui apporte le Breuil vers 1845 (les biens avaient été restitués après l’émigration). Leur fille et héritière, Odette des Roches de Chassay (1846-1940, arrière grand-mère de l’actuelle propriétaire) épousa Arnaud de Laferrière qui laissa cette propriété à son second fils Robert de Laferrière, lequel, sans enfant, eut comme héritière sa nièce Marie-Thérèse de Laferrière, épouse du colonel Xavier de Villemandy de La Mesnière, père de Bruno de Villemandy de La Mesnière, fils unique et propriétaire actuel.

La Tour du Breuil est donc dans la même famille (par les femmes) depuis plus de deux siècles.

Pour mémoire (familiale) Odette de Chassay avait deux sœurs qui devinrent, l’une, Catherine, Mme de Larivière et l’autre, Marguerite, Mme X. Vignaud d’Essenat, et un frère, Richard, qui mourut pour la France pendant la guerre de 1870-1871.

Le donjon et la chapelle ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques par arrêté du 23 décembre 1964 du ministre d’État chargé des Affaires culturelles.

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