360 : virages maintenus d'un côté. Le pilote tourne de plus en plus vite en plongeant vers le bas jusqu'à avoir sa voile face au sol (c'est impressionnant, mais c'est la configuration la plus efficace). Cette figure est de loin la méthode de descente la plus rapide et permet donc, si on la maîtrise (et que l'on est en bonne forme physique), d'atteindre les -20 m/s, soit une vitesse de descente verticale de l'ordre de 70 km/h.
Cela peut servir, par exemple, lorsqu'un pilote s'est laissé piéger et n'arrive plus à descendre (gros nuage convectif type cumulus bourgeonnant ou cumulonimbus), ce qui ne devrait pas arriver si le pilote analyse correctement les conditions météorologiques (voir aussi faire les "B" - les oreilles sont de peu d'utilité dans ce cas de figure).
En raison de la grande force centrifuge exercée sur le pilote, ce dernier peut perdre connaissance en raison d'une trop faible irrigation du cerveau (voile noir).
Faire les « oreilles » : en tirant les 2 suspentes avant ("A") latérales reliées à chaque extrémité de l'aile, on diminue la surface portante. Les 2 bouts d'aile se dégonflent et pendent vers l'arrière comme 2 oreilles de cocker. La vitesse horizontale reste sensiblement la même mais le taux de chute augmente légèrement, en restant de l'ordre de quelques m/s. Les freins, durant cette manœuvre, ne sont plus d'aucune utilité, puisqu'ils agissent sur les suspentes arrières des bouts d'aile, qui flottent au vent : Pour effectuer des virages, on n'a alors plus que la possibilité de piloter via la sellette. Cette manœuvre a été considérée comme bénigne et enseignée dès les premiers vols en école, comme moyen de descente accélérée. Néanmoins, un certain nombre d'accidents graves ont mis en jeu des décrochages près du sol dans cette configuration : Du fait de l'augmentation de l'incidence, il convient d'être particulièrement prudent, notamment en turbulences et près du relief. L'utilisation de l'accélérateur peut reculer ce risque de décrochage, et accroit également le taux de chute.
Faire les « B » : en tirant les élévateurs B (ceux qui relient le milieu du profil à la sellette), on casse le profil du parapente en créant un décrochage stabilisé. La vitesse horizontale devient nulle et le taux de chute augmente fortement, de l'ordre de 8 à 10 m/s. La sortie reste apparentée à celle d'un décrochage, et peut demander une certaine maîtrise de l'abattée, selon les ailes.