Selon une enquête paru le 6 décembre 2009, 70 % des sondés sur 550 sont très satisfaits de ce nouveau système d’exploitation, 24 % satisfaits et 2 % déçus ; 4 % sont sans opinion.
Le 28 avril 2010 (6 mois après sa sortie), Microsoft annonce avoir vendu plus de 100 millions de licences, donnant au système d’exploitation le record de l’OS vendu le plus rapidement de l’histoire de Microsoft.
Parmi l’argumentaire dispensé lors de formations à des vendeurs aux États-Unis, figurent des affirmations dépréciatives vis-à-vis du système GNU/Linux. Ces affirmations portent notamment sur la compatibilité de périphériques, le nombre de logiciels disponibles, ou la sécurité (Linux ne serait pas plus sûr que Windows).
L’argumentaire de Microsoft met aussi en cause la facilité d’apprentissage de GNU/Linux. Selon Microsoft, il n’y aurait pas de « tutoriels étape par étape, et la documentation d’aide [serait] limitée ».
Bien que n’ayant qu’un peu plus de 5 % du marché (environ 5,7 % de PDM), le système d’exploitation Mac OS d’Apple est le principal concurrent de Windows. Afin de limiter le nombre d’utilisateurs basculant vers Mac OS X, Microsoft a aussi prévu des arguments dans ce sens. Microsoft affirme que le choix de son système est notamment plus économique, donne choix à plus de logiciels, et plus de personnalisation.
Selon le G Data Security Labs, qui a soumis Windows 7 à un contrôle de sécurité, Windows 7 n’est pas plus sûr que Windows Vista. Notamment, les mécanismes des protections n’ont que très peu évolué, les innovations de sécurité dans Windows 7 sont à peine différentes de celles de Vista, les extensions de fichiers sont toujours cachées (alors que ce point de vulnérabilité est dénoncé depuis plusieurs années).
Le 24 avril 2009, deux chercheurs annoncent avoir découvert une faille qu’ils qualifient d’« incolmatable » car résulterait d’un « problème de conception ». À l’aide d’un logiciel de leur conception, ils ont démontré qu’il est possible de prendre le contrôle de l’ordinateur dès le chargement du système d’exploitation. Cependant, il faut noter trois faits :
En date d’octobre 2009, Microsoft n’a pas encore communiqué sur la correction de cette faille.
L’Office fédéral de la sécurité des technologies de l’information (BSI) a découvert, le 6 octobre 2009, une faille de sécurité dans le protocole SMB2, qui permet de partager l’accès aux imprimantes et aux fichiers aux systèmes Windows Vista, Windows 7 et Server 2008. Windows 7 a donc été vendu avec cette faille non corrigée.
Malgré les améliorations apportées par Microsoft, Windows 7 continue de nécessiter un antivirus : Microsoft fournit une solution gratuite appelée Microsoft Security Essentials. La présence de l’antivirus n’est pas obligatoire mais fortement recommandée par Microsoft au travers du centre de sécurité.
Après l’annonce faite par la NSA, organisme chargé de l’analyse de la collecte d’information de toutes les formes de communication, de leur contribution à l’amélioration du système de sécurité de Windows 7, une controverse s’est installée, notamment sur Internet, pour savoir si cet organisme avait la possibilité de pénétrer dans les systèmes Windows 7 et récupérer des informations, sans l’avis des utilisateurs. Cependant Microsoft a démenti cette possibilité, mais en n’y apportant aucune preuve. Si cela était avéré, les conséquences seraient importantes car la majorité du parc informatique mondial est sous Windows, ce qui implique que la NSA aurait accès à l’ensemble du parc informatique mondial. Le 17 novembre 2009, le directeur adjoint de l’Agence chargé de la sécurité des systèmes informatiques, Richard Schaeffer, a justifié la collaboration entre la NSA et Windows 7 dans le cadre de la lutte terroriste.