Louis Marie Cordonnier (né à Haubourdin le 7 juillet 1854, mort en 1940), architecte de la région Nord-Pas-de-Calais a construit et restauré de nombreux édifices, notamment :
- aux Pays-Bas :
- le Palais de la Paix à La Haye, siège de la Cour permanente d'arbitrage et la Cour internationale de justice
- en France :
- l’Opéra de Lille, de style néoclassique
- la Chambre de commerce et d'industrie de Lille, de style néo-flamand
- l’église de Merville
- l’église Notre Dame des mineurs de Waziers
- il a restauré l’église Saint-Michel à Braffe et l'église Saint-Maclou de Haubourdin
- il a reconstruit l’église Saint-Vaast de Feuchy ;
- il est l'architecte de deux remarquables villas au Touquet classées à l'inventaire du patrimoine architectural français :
- La Rafale, construite en 1894 pour lui-même. Il voulait en faire sa résidence d’été, mais il la revendra en 1900 lorsqu’il participera à la création de la station d’Hardelot. Cette villa est l’une des premières villas construites au Touquet, elle associe les styles anglo-normand, germanique et hollandais. Inscrite aux MH par arrêté du 1er décembre 1997, PA62000017. Inventaire Base Mérimée: IA62000135
- L’Ermitage construite en 1894. Inventaire Base Mérimée: IA62000136
- de nombreuses villas à Hardelot dont sa propre villa après qu'il ait vendu celle du Touquet.
- la Basilique Sainte-Thérèse de Lisieux.
- Quatre des beffrois qu'il a dessinés, construits ou reconstruits font partie des 23 beffrois du Nord-Pas-de-Calais et de la Somme qui ont été classés au Patrimoine mondial de l'UNESCO en juillet 2005 :
- Le beffroi de l’hôtel de ville de Loos
- Le beffroi de l’hôtel de ville de Dunkerque qu'il dessine en 1895. L’hôtel de ville sera en partie reconstruit par son fils Louis Cordonnier après la Seconde Guerre mondiale.
- Le beffroi de l’hôtel de ville de Comines qu'il reconstruisit à l’identique de celui de 1623 en 1932 après sa destruction pendant la première Guerre mondiale.
- Le beffroi de l’hôtel de ville d’Armentières (style renaissance flamande) inauguré en 1934 (il avait été détruit en 1918 par les Allemands).
Une avenue lilloise porte son nom, l’avenue de l’Architecte-Cordonnier.